GRANDE INTERVIEW. Le Général Umaro Siccoco Embalo’, Président de la République de Guinée-Bissau, a accordé une Grande Interview à For You Média Africa pour évoquer l’actualité sociopolitique et économique de son pays particulièrement la prochaine élection présidentielle bissau-guinéenne.
“J’ai effectivement pris cette décision, et je l’avais annoncée. Quand je l’ai annoncée, j’étais ferme là-dessus. Mais en tenant en considération, où j’ai ramené ce pays. Où on se trouve aujourd’hui. J’ai reconsidéré ma position pour le bien du pays. Parce qu’aujourd’hui, il faut former une nouvelle génération de classe politique, des politiciens en Guinée-Bissau. On doit le faire. Donc en faisant juste un mandat et partir, je pense que j’aurais trahi mes propos et mon pays”. C’est ainsi que le Président Embalo’ s’est défendu bec et ongles après s’être dédit, en répondant à cette question de notre sœur : “Qu’est-ce qui a motivé votre décision de vous porter candidat à votre succession ? Pourquoi ce changement ?
Le Président Embalo’ veut “créer une nouvelle classe politique”
Tout en relançant le Président Bissau-guinéen par cette autre question : “Vous pensez que ceux (les politiciens bissau-guinéens), qui sont-là actuellement, ne sont pas des modèles en parlant de formation d’une nouvelle génération de classe politique”. Et le Général Umaro Siccoso Embalo’ de répondre sans ambages : “Pour exercer ma fonction de Président de la République, j’ai fait trois choses importantes : nous avons relevé un État qui était quasiment à terre ; à Bissau, qu’on ne parlait que de communauté internationale, donc quand je regarde derrière, je trouve qu’ils ne sont pas en mesure de diriger ce pays-là. Et ce pays, on doit d’abord patienter et créer une classe politique. Et cela serait possible avec mes deux mandats. C’est pour cela que j’ai reconsidéré ma position (…) Tout le monde parlait de la Guinée-Bissau comme étant un État en panne, mais nous avons ramené la Guinée-Bissau dans le concert des nations …” Et il est sûr qu’il remportera la présidentielle bissau-guinéenne dès le 1er tour.
Hadja Fanta Touré
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