Une vingtaine de partis politiques candidats aux élections législatives prévues le 22 mars prochain ont conféré ce lundi 16 mars avec des journalistes à Conakry. Ces partis constitués en collectif se sont indignés des multiples reports de la date du scrutin législatif et référendaire. Et c’est Mohamed Lamine Doumbouya, président du parti FIDEL qui a porté la voix de ses pairs. «Nous avons été profondément bouleversés par ces multiples reports tant sur le plan financier, matériel que moral. Mais finalement nous avons été obligés d’accepter par souci de la cohésion et par respect pour les partenaires notamment la CEDEAO, pour que le fichier soit assaini. Nous pensons qu’aucun argument, aucun alibi ne peut plus tenir pour nous permettre encore de repousser à un calandre grecque. Je pense que cela ne serait pas normal» a-t-il laissé entendre
Poursuivant, Mohamed Lamine Kaba a lancé un message à l’endroit des Chefs d’État africains qui étaient annoncés à Conakry ce mardi, mais qui ne viendront plus d’ailleurs. «Les chefs d’États qui viendront, nous leur souhaitons la bienvenue. Mais il est clair que la Guinée est un État souverain et qui doit jouir pleinement de sa souveraineté et qu’on ne doit pas constituer des entraves pour l’empêcher à jouir de ses avantages, de ses droits. Je voulais dire également à ces chefs d’États qui arrivent, qu’il est clair à nos yeux qu’il n’y a pas eu de mesures discriminatoires pour exclure n’importe quel parti politique, pour dire que ce n’est pas une élection inclusive. Cette élection a été ouverte pour tout le monde. Ceux qui ont crû se sont présentés, ceux qui n’ont pas crû sont restés et nous souhaitons qu’ils restent sans nous empêcher à aller à ces élections» a t-il lancé.
Aissatou Diallo