Journaliste communiquant de son état, Talibouye AIDARA porte à son actif une solide expérience de plus de 20 ans dont neuf (9) ans partagés entre les rédactions des journaux au niveau national et international de 2001 à 2009 et de neuf (9) autres dans la communication institutionnelle 2009 à 2018. DAKARTIME met les projecteurs sur ce journaliste, communiquant, agriculteur et politique engagé.
De lui, l’on retient l’image d’un homme de conviction, adossé à des valeurs et des principes d’humilité, de loyauté et d’engagement. Un fait confirme cette « identité remarquable » chez Talibouya Aïdara.
Homme de conviction, il s’est fait porte-étendard des populations de Kataba1, commune dont il organisa en 2018, la 1ère édition des Journées économiques. « Lesquelles se voulant cadre d’échanges et de partenariats, ont comme objectif la promotion d’un développement harmonieux des Communes de l’Arrondissement de Kataba1 », dira-t-il.
Fidèle aux idéaux du Parti (Alliance pour la République-Apr), Aïdara n’est pas de ceux qui cèdent aux sirènes du découragement et de la lassitude. C’est cet engagement qui lui a permis de gagner ses bureaux de vote dans son Kataba1 natal, à l’heure où le PASTEF a remporté presque toute la région. L’un dans l’autre, voilà des repères qui permettent de croquer Talibouya Aïdara.
L’homme Talibouya Aïdara
D’un abord facile, ouvert, disponible et généreux, il est sénégalais à part entière, toujours prompt à aller vers l’autre, doté d’une grande capacité d’écoute, d’un communicant hors pair sachant trouver les mots justes qui happent interlocuteur et auditoire.
Membre de la famille chérifienne de Cheikh Mahfouz en Casamance, il est aussi bien introduit dans les autres familles religieuses du Sénégal où il entretient d’excellentes relations.
A en croire à son ami d’enfance, Abib Coly, « Talib est un exemple d’exigence, de loyauté, de générosité et de franchise, mais surtout de discrétion pour toutes ses actions sociales. Malgré son occupation, Talibouya ne s’est jamais « déconnecté » de ses amis d’enfance de plus de 40 ans. »
Carole Guisso, journaliste à LABEL TV, nous fera découvrir une autre facette de l’homme de Kataba1. « Nous avons fait le Master 1 & 2 ensemble. Entre 2007 et 2009. Tchad, Niger, Côte d’Ivoire, Mali… Et lui, Aidara, était très posé. Il souriait à tous les Bonjour ! Il avait une très belle main d’écriture. Un peu trop propre. Ça me dérangeait. De voir un homme aussi propre mais distant. Il ne voulait pas être sali par quoi que ce soit. A la pause, tout le monde voulait être assis avec Aidara. On était sûr de notre plat du jour et d’une bouteille de jus bien glacé. Et être aussi assises, pour nous les filles, à côté d’un bel homme. Il ne s’intéressait pas aux filles de la classe, ni de l’école. Un personnage très réservé.
Pour les notes, c’était dans les moyennes. Il était surtout très fort au cours de Com Politique. Le seul cours ou il avait 8/20 (rires), c’était l’anglais. Oh là. Aidara n’aimait pas ce cours. On s’entraidait donc comme je venais d’un pays bilingue. J’espère qu’il s’est rattrapé. »
Aidara le journaliste
Cette facette de sa personnalité est connue de tous. Il porte à son actif une solide expérience de plus neuf (9) ans partagés entre les rédactions des journaux au niveau national et international de 2001 à 2009.
D’après Mademba Ramata Dia, Directeur de Publication de Direct News « parler de Talibouya Aidara n’est pas un exercice difficile. Car l’homme fait partie des jeunes que j’ai formés au quotidien « Le Matin » et qui m’ont fondamentalement marqué. De Talibouya, j’ai retenu deux choses : un homme de défis et de conviction. Homme de défi parce qu’il se situe chaque fois dans la posture d’un alpiniste. L’alpiniste, plus il gravit la montagne, plus les risques sont grands, plus il s’envole vers la victoire. Homme de conviction : il a toujours fait sienne la pensée de Cheikh Anta Diop : « Je ne suis rien quand je ne suis pas convaincu de ce que je suis. Ce que je suis, je le suis entièrement, pas à moitié.
A cela, viennent se greffer l’humilité, la droiture et le sens poussé de la responsabilité. C’est dire que Talibouya incarne des valeurs sûres que même le champ politique ne pourra altérer. Il ne me reste qu’à lui prodiguer des conseils : « préfère les compromis dynamiques aux compromissions ». C’est là que réside ton avenir politique. »
Talibouya le communicant pêcheur…
En juillet 2009, il prête ses compétences au Ministère de l’Économie maritime, en qualité de Conseiller Technique en Communication.
Son professionnalisme et son esprit créateur lui ont valu la confiance de quatre (4) Ministres des Pêches et de l’Economie maritime, notamment Khouraichi Thiam (2009 – 2012), Papa Diouf (2012 – 2013), Haidar El Aly (2013 – 2014) et Oumar Guèye (2014 – 2018).
En quittant le Cabinet du Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime (Mpem), il y a laissé ses marques, dont la réalisation du Magazine ECHOS MARITIMES, le répertoire des acteurs de la pêche et de l’économie maritime, l’émission LI CI GEEJ diffusée à la RTS, participation du Mpem au SIA de Paris, au Salon Halieutis du Maroc et à l’Exposition International des Produits Halieutiques de Busan en République de Corée.
A cette liste, s’ajoutent l’organisation en décembre 2011, des Journées Economiques de Ziguinchor et celle en octobre 2013, pour une première au Sénégal, d’une rencontre de dimension internationale sur la pêche et l’économie maritime, dénommée Salon Maritime de Dakar (SMD). Ce salon spécialisé était un cadre d’échanges et de partenariats internationaux dans les domaines des pêches et de l’économie maritime. A travers une démarche inclusive et participative, l’équipe qu’il avait présidée avait réussi le pari de l’organisation des deux éditions (2013 et 2015).
Le Responsable de la Communication du Conseil National de l’Interprofession de la Pêche Artisanale au Sénégal (CONIPAS) et Haut Conseil du HCCT, Mamadou Diop Thioune témoigne en ces mots : « je suis content d’être interpellé sur la personne de Chérif comme nous l’aimons l’appeler. C’est un grand homme, généreux et disponible au dialogue dans un secteur de pêche qui nécessitait une restructuration. Chérif est toujours disponible à assister l’autorité à asseoir une dynamique de dialogue social au bénéfice du secteur et du Sénégal. Il a beaucoup contribué à la communication institutionnelle et de masse. Sans oublier ses bons offices secrets dans des situations parfois tendues entre l’administration et les acteurs. À cet effet nous lui affirmons notre reconnaissance ».
En partant du Cabinet du Ministre en janvier 2018, le Conseiller Technique qu’il était, y avait laissé une Cellule de Communication dirigée par un Coordonnateur.
C’est dans le même sens qu’au niveau de la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (Dpsp) où il était affecté, il ne ménagera aucun effort pour acter la vision du chef de l’Etat dans le domaine de la Surveillance des eaux sénégalaises.
Aujourd’hui, Chef de Division en charge du Partenariat et des Financement de la Direction des Infrastructures Portuaires (DIP), sa seule préoccupation est de voir cette nouvelle structure dérouler ses missions, conformément aux orientations du chef de l’Etat, afin de faire du Sénégal un hub portuaire en Afrique.
Interpellé, le Directeur de la DIP Ousmane NDIAYE dira de son agent : « Talibouya est une personne courtoise, sympathique, compétente et travailleur. Par rapport à ce que j’ai constaté relativement à sa vie privée, je peux ajouter qu’il aime son terroir. En témoignent son champ de riz qu’il cultive et les articles qu’il écrit pour que la paix revienne en Casamance. Sans compter son maigre salaire qu’il partage avec ses parents et militants. »
Le communiquant politique….
En communication politique, Talibouya s’y connaît nous dira Carole avant de poursuivre, « comme nous avions un cours de communication politique avec le Professeur Mané, nous étions préparés à faire la pratique du cours en dernière année. Le projet académique d’une campagne pour une élection présidentielle est donc né. Notre équipe avait vite fait de miser sur Talibouya Aidara. Le charismatique, séduisant, intelligent, généreux mais très réservé personnage. Il était la combinaison d’Abdoulaye WADE et de Barack OBAMA. Nous lui avons trouvé une épouse bien noire comme il était clair lui. Diversité africaine oblige.
Pendant la campagne (j’étais chargée de réaliser son spot publicitaire), j’ai découvert un autre AIDARA. Il avait changé du tout au tout. En fait il nous avait montré le visage qu’il cachait dans sa timidité. C’était une bête féroce de la politique. (Aidara, c’est toi ? Mince !). Il nous a emmené dans les tréfonds de la société sénégalaise. Son pays qu’il adorait. On lui disait, Aidara, ce n’est qu’un jeu. Il nous répondait : « un jour j’occuperai de hautes fonctions dans mon Sénégal natal. Je ne blague pas. Je dois améliorer les conditions de vie de mes frères et sœurs que j’ai la chance de rencontrer pendant cet exercice académique. » Et voilà ! Ça y est. Rien ne me surprend aujourd’hui. Aidara est un homme politique dans la chair. Je lui souhaite d’être un grand homme. Il a toutes ses chances. »
Conseils de Carole : « Talibouya, tu as déjà ce que nous peuple africain recherchons chez nos hommes politiques. La carrure, le pragmatisme, la générosité et l’équilibre des passions. On dit que le pouvoir change les hommes. Que tu prouves à tes électeurs une fois au pouvoir, que cet adage n’est pas vrai. Si tu restes comme je t’ai connu, tu écriras l’une des plus belles pages de l’histoire et de carrière politique du Sénégal ».
L’homme politique….
Cadre compétent, il est aussi un responsable politique engagé, loyal et efficace. Sa loyauté envers le Président Macky Sall est avérée. Son attachement aux principes du Parti est aussi sans faille. Depuis son adhésion, il tient, anime et mobilise sa base pour le triomphe des idéaux et intérêts du Parti.
Membre de la Convergence des Cadres Républicains (Ccr), la beauté de la plume du leader de Kataba1 est avérée. A travers ses belles contributions, il fait la fierté de la structure des cadres de son parti et de son Bignona natal.
Il concilie harmonieusement, et efficacement son double statut de responsable politique et de Conseiller Technique en Communication. Ses fréquentes tournées politiques dans sa commune lui permettent d’animer les instances locales du Parti, de poursuivre un travail de consolidation des acquis sur le terrain et de massification du Parti.
Sillonnant le territoire communal jusqu’aux hameaux les plus reculés du Narang Est et Ouest, il est constamment en contact avec les populations et militants pour échanger sur leurs préoccupations et s’investir dans leur résolution.
Talibouya l’agriculteur…
Au-delà de la politique et de son travail, M. Aïdara est aussi un agriculteur dans son Daroul-Khaïry natal. A l’image de son grand père Cheikh Chamsidine « Diato » et du défunt Emile Badiane, sa présence dans les champs, rizières et vergers de Kataba ancre l’objectif de développer un secteur primaire délaissé, seul gage pour un Sénégal émergent. « Ce penchant pour l’agriculture n’est pas usurpé », dira son ami d’enfance qui le dit « hérité de ses grands-parents mais surtout de sa maman, grande exploitante agricole avec qui il avait une relation fusionnelle. »
C’est dans ce cadre qu’il apporta un appui aux populations de Kataba1 en semences de riz de plateaux et de bas-fonds, pour leur permettre de reconstituer leur capital semencier et s’assurer une souveraineté alimentaire, conformément aux orientations du Plan Sénégal émergent (Pse).
Par Boury Maréma KEBE
DAKARTIMES du 13/02/2021