Ce samedi 10 juillet 2021, Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), a présidé la 10ème Assemblée Générale Virtuelle de sa formation politique. Et plusieurs de ses cadres de ce parti politique ont pris la parole pour passer en revue l’actualité nationale tout en fustigeant la gestion du régime de Conakry et demandant aux Guinées de rester «unis et solidaires, nous allons craindre la dictature de Monsieur Alpha Condé»
Certains cadres n’ont pas manqué de souligner de vives voix qu’ils soutiennent la demande du Comité national des Jeunes de l’UFDG et souhaitent vivement la reprise des manifestations de rue en République Guinée. Et d’autres cadres, comme celui qui parlait en nom des Guinéens de l’Angola ont dit et martelé: «C’est seulement avec les manifestations que nous pouvons avoir quelque chose de Monsieur Alpha Condé.»
«Ces gens sont interpellés pour un seul objectif faire passer le hold-up électoral»
Prenant ainsi la parole, Cellou Dalein Diallo a commencé par remercier les internautes guinéens : «Je voudrais saluer toutes celles et tous ceux qui nous suivent à l’intérieur du pays comme à l’extérieur de les remercier de l’intérêt qu’ils portent à votre Assemblée Générale en se donnant le temps de suivre ce qui se dit ici.» Et de poursuivre en révélant : «Nous avons accueilli avec intérêt le soutien du Comité National des Femmes au Comité national des Jeunes, qui avait interpellé la Direction nationale du parti lui demander la reprise des manifestations. J’avais dit lors de la dernière Assemblée (Générale) que je comprenais la frustration de la jeunesse. Et je me réjouis de constater que les femmes partagent pleinement cette frustration (…) Chérif Bah, Cellou Baldé, Ousmane Gaoual Diallo, Abdoulaye. Ces gens sont interpellés pour un seul objectif faire passer le hold-up électoral (…) Je disais que je comprends le cri de cœur des jeunes et femmes (du parti) lorsqu’on est placé face à une telle situation (…) Alpha (Condé) empêche les Guinéens et l’opposition politique guinéenne d’exercer le droit (constitutionnel) de manifester en évoquant des arguments qui ne tiennent pas du tout la route. Donc, la Direction nationale du parti a examiné la requête des jeunes et dit que sur le principe : nous sommes d’accord, maintenant on va attendre la fin des examens scolaires pour dire ensemble les dates et les formes que nos manifestations vont prendre… »
Hadja Saran Camara