Les Chefs d’Etat et Gouvernement de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), qui ont lourdement sanctionné la République du Mali, veulent revenir à des meilleurs sentiments après la démonstration des forces des Maliens vendredi dernier. Mais si et seulement si les putschistes au pouvoir à Bamako se préparent à céder le fauteuil présidentiel.
Du moins ce que sous-entend ce communiqué de la CEDEAO publié ce dimanche 16 janvier 2022 en ces termes : «La CEDEAO reste disponible pour accompagner le Mali pour le retour à l’ordre constitutionnel à travers des élections crédibles et raisonnables dans un délai raisonnable et réaliste». Comme pour ainsi dire au peuple du Mali, nous ne sommes pas contre vous, mais nous n’apprécions ni la prise du pouvoir par les armes, ni la présence des militaires dans la zone CEDEOA.
Hadja Saran Camara