Dr. Sékou Koureissy Condé : « J’ai souhaité que ce procès (du 28 sept) ait lieu, je souhaite qu’il se déroule… »
Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques – Dr. Sékou Koureissy Condé, leader du parti ARENA (Alliance pour le Renouveau National), était, ce lundi 26 septembre 2022, l’invité de l’émission «On refait le monde» de nos confrères de Djoma TV pour passer en revue les dernières actualités guinéennes particulièrement l’ouverture annoncée du procès du 28 septembre, les sanctions des Chefs d’Etat de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest)
Se prononçant sur la probable ouverture du procès du 28 septembre 2022, l’ancien député dira : «… En ce qui concernent les droits de l’homme, en ce qui concerne la protection des Droits de l’homme et de la sécurité humaine, je n’ai aucun doute, j’ai souhaité que ce procès ait lieu, je souhaite qu’il se déroule dans la transparence et puis qu’on soit à l’abri de toutes autres formes d’improvisation ou de surprise.» Répondant une question portant sur les conditions : «Je n’en sais rien, je le souhaite vivement c’est-à-dire que le CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement) a posé un acte majeur par rapport à ce procès. Evidemment, les accusés et les victimes, d’une manière ou d’une autre, demandaient finalement la tenue de ce procès, que ce procès ait lieu, merci à tous ceux qui l’on organisé. Souhaitons que ce procès se déroule dans de bonnes conditions.». Répondant une autre question portant sur l’indépendance de la justice en cette période de transition, il laissera entendre : «Ah oui, toutes les périodes sont indiquées pour dire le droit, ceci dit la période de la transition est éminemment indiquée pour trancher ce qu’un régime normal en temps normal, on aurait évité pour les raisons électorales, on aurait évité pour des raisons d’accommodations. Oui tout à fait dans ce contexte-là, il est tout à fait possible d’organiser un tel procès. Ceci étant ce que nous observons dans la sous-région, je reviens là-dessus sans porter le marqueur sur quelques éléments que soient c’est que lorsqu’il y a coup d’Etat dans les pays africains d’une manière générale, trois institutions sur cinq travaillent ensemble, malheureusement il y a ceux qui font le coup d’Etat donc la junte et le gouvernement, il y a la justice et les promoteurs des médias. La société civile, les politiques et la population sont relégués au deuxième et troisième niveau. Je souhaite que ça ne continue pas à être le cas.
Hadja Saran Camara