Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques Guinéennes – Le Colonel Blaise Goumou, Gendarme, Officier de police judiciaire et ancien membre des Services spéciaux, de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, est toujours à la barre du Tribunal criminel de Dixinn et répond aux des procureurs et aux autres avocats de la partie civile et de la défense.
Un avocat de la partie civile demande à Blaise Goumou : «Etes-vous d’abord avec moi que des personnes ont été tuées à bout portant au Stade ?». L’accusé répond sèchement : «Je ne peux pas le confirmer, car je n’ai vu personne à tirer à bout portant sur ce qui que ce soit.» tout en disant : «Je ne peux plus répondre à cette question puisse qu’elle a été largement posée, et j’ai répondu» pour répondre à cette question : «Bien, vous avez dit que votre émission essentielle, votre département, c’est pour arrêter les grands bandits, les drogués, ce jour et les jours suivants, avez-vous arrêté les grands bandits ?». L’avocat revient à la charge : «Monsieur, mon Colonel, convenez-vous avec moi, le fait pour vous d’envoyer des moyens au stade, quand je parle des moyens, ce sont des véhicules, un seul véhicule, ça suffit. D’envoyer des véhicules au stade, vous tombez sous les coups des dispositions des articles 19 et suivants du Code pénal, c’est ça la complicité. Donner des moyens et des éléments, vous avez compris la question ?». «J’ai compris la question, martèle le Colonel Blaise Goumou, mais tel n’est pas le cas. J’ai agi en exécution de ma mission régalienne». «Est-ce après les évènements, comme vous occupiez des grands bandits, parce que les grands bandits, c’est tout le monde, c’est tous les corps, l’armée et nous les civils, on peut être des grands bandits. Quelles sont les armes que vous avez saisies avec les éléments de Toumba, avec tous ceux qui sont intervenus au stade, parce que vous êtes pour vous occuper des grands bandits, et ceux qui ont commis les crimes au stade, sincèrement, ils sont plus que les grands bandits, alors est-ce que vous avez saisi une seule arme utilisée pendant ces événements ?». Le Colonel Goumou laisse entendre : «Je n’ai pas de réponse à cette question».
El Hadj Karamoko Touré