La folie liberticide de la junte guinéenne n’épargne décidément personne tant l’appétit du pouvoir absolu et la volonté de faire taire toute voix discordante sont enracinés chez les nouveaux maîtres de Conakry.
Après avoir arrêté et détenu les leaders politiques et de la société civile qui dénoncent les violations de la Charte de la transition et/ ou militent en faveur d’une durée raisonnable de la transition, voilà que le CNRD s’en prend désormais aux journalistes et à la liberté de la presse.
Lamine Guirassy, PDG du groupe Hadafo médias, et Mohamed Mara, journaliste au même média, ont été convoqués à la division des investigations criminelles de la DPJ pour “diffamation et injures”.
C’est le sort que le CNRD entend réserver à tous ceux qui osent porter la moindre contradiction à sa gestion solitaire et opaque de la transition.
Le choix est clair : se taire ou subir les foudres de l’appareil judiciaire et des FDS.
Mobilisons-nous pour préserver nos libertés d’expression, de manifestation, d’association et celle sacrée de la presse qui sont au fondement même de toute société démocratique.
Par El Hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée)