Coyah, Poteaux d’éclairage public abattus : L’incivisme qui se passe de commentaires [Photoreportages]

Publié par farafinainfo.com Le 11 Avr, 2023

Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques Guinéennes – L’axe Km 36 – centre-ville de Coyah est malheureusement en train de devenir un abattoir des nouveaux poteaux d’éclairage public, au vu et au su, de toutes et de tous. Quel incivisme ! Le comportement de certains guinéens se passe de commentaire.

Des poteaux d’éclairage public sont abattus tout au long de la route nationale numéro 1, précisément entre Km 36 et le centre-ville de Coyah. Cet axe devient un abattoir pour les nouveaux poteaux d’éclairage public, qui sont nouvellement installés par les nouvelles autorités publiques pour dire le Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD).

En espace de quatre mois, plus de cinq poteaux ont été battus par les chauffards pour ne pas dire les chauffeurs non identifiés, qui continuent de courir impunément dans la nature. Le premier poteau est abattu à Gomboya Usine d’emballage ou gare voiture. Le deuxième à Bintourayah plus précisément au Petit Carrefour, le troisième se trouve à la première porte de Manéah Ecole militaire, le quatrième est entre la première et la seconde porte de la même école militaire. Et le cinquième est à Friguiadi à la descente de la colline. Les riverains interrogés évoquent «l’excès de vitesse» comme la cause de cette situation désastreuse des poteaux d’éclairage public et demandent aux autorités publiques d’ouvrier une enquête pour pouvoir mettre la main sur les conducteurs, qui ont heurté aux poteaux pour qu’ils puissent restaurer les poteaux heurtés, arrachés et abandonnés derrière eux sur la chaussée. «C’est l’argent du contribuable guinéen qui a été dépensé pour acheter et installer ces poteaux, de surcroit, ce sont des accidents. Par conséquent, on ne peut pas obliger les chauffeurs de réparer les poteaux heurtés et tombés», rétorque un autre citoyen avec véhémence. Comme pour dire aisément que les chauffeurs n’ont gâté qu’un bien public, et non le bien de quelqu’un. Malheureusement, l’incivisme de certains citoyens est en train de ralentir dangereusement le développement de tous. Un incivisme qui se passe de commentaire.