Devrais-je me contenter du pathétique <ainsi va la vie> et continuer sans toi, mon ami Sampil… J’ai un devoir de mémoire envers ta progéniture, c’est pourquoi je m’engage à rappeler l’homme exceptionnel que tu étais.
Notre rencontre a commencé dans une salle de classe en 2012 lors de notre formation en tant que cadres financiers et comptables, que nous avons rapidement contribué à ériger en JAC 518.
Très vite, nous sommes devenus inséparables, partageant la même vision et le même engagement pour le groupe.
Je suis reconnaissante de t’avoir exprimé au soir de ta vie, toute l’estime et l’affection que j’avais pour toi.
C’était après le tremblement de terre, alors que je m’inquiétais pour vous, tu m’as rassuré, que tu étais encore parmi nous et n’avais pas l’occasion de nous laisser profiter seul des bonnes choses d’ici-bas. Malheureusement, le Tout Puissant en a décidé autrement.
Avant ce jour et aujourd’hui encore, de nombreuses personnes m’ont raconté comment tu avais marqué leur vie par un mot chaleureux, un geste inattendu ou une aide précieuse.
C’est tout toi ça, cela ne me surprend pas.
Tu étais celui qui se mettait en retrait pour aider les autres à briller (lors de notre réception à la Présidence);
Tu étais celui qui se privait pour satisfaire les besoins des autres;
Tu étais celui qui rassemblait des jeunes en quête de repères et les encadrait;
Tu étais le soutien discret de tes amis dans leurs tâches administratives;
Tu étais celui qui assistait discrètement les orphelins et les veuves de tes défunts amis;
Tu étais celui qui recommandait ses connaissances dès qu’il le pouvait;
Tu étais celui dont le second bureau (LE VILLAGE) était un havre de chaleur pour tous ceux qui cherchaient un endroit accueillant pour se ressourcer et se restaurer.
Tu étais celui qui ne comptait pas ses heures pour offrir une vie décente à sa famille.
Tu étais celui qui prenait plaisir à être le chauffeur et le commis de son épouse et de ses enfants comme tu le disais tendrement.
D’où que tu sois, mon défunt frère et ami, sache que nous prions pour le repos de ton âme.
Pars en paix Sampil, notre Chef du Village!
Par Soua DORÉ