POLITIQUE –« En réponse aux souhaits de nombreux partis politiques et non politiques, d’organisations et de jeunes, j’annonce mon intention de me présenter pour un second mandat, comme le permet la Constitution, et le peuple algérien aura le dernier mot à ce sujet », a déclaré, jeudi dernier, le président lors d’un entretien avec la presse.
Une «intention» qui est loin d’être une surprise pour le peuple algérien, puisque ce deuxième mandat était programmé au vu de ses discours où il se projetait dans l’avenir en promettant de grands projets pour 2026, par exemple.
Dans son annonce populiste, il a ajouté « Toutes les victoires obtenues sont les victoires du peuple algérien, et non les miennes ».
Et comme il fallait s’y attendre, aussitôt, les médias officiels et privés, ainsi que ses alliés politiques, se sont mobilisés pour mettre en avant les « réalisations » de son « Algérie nouvelle ».
Âgé de 78 ans, M. Tebboune dont le premier mandat s’achève en décembre, avait été élu en 2019. En mars, il avait annoncé la tenue d’une élection présidentielle anticipée le 7 septembre.
Il avait remporté sa première élection –marquée par une forte abstention- avec 58% de voix,
Selon les premières informations, d’autres chefs d’associations politiques, à l’image de Louiza Hanoune du parti des travailleurs, de Bengrina de l’Edification et d’une cheffe d’entreprise, Mme Neghza ont décidé de « concurrencer » le chef de l’Etat actuel, mais tout un chacun sait que ces personnalités candidates sont des lièvres et que la partie est jouée d’avance…
Nous y reviendrons sur son bilan et sa politique répressive, notamment contre les médias et les intellectuels dont beaucoup sont en prison pour des délits d’opinion…
Avec notre Correspondant en Algérie & en Afrique du Nord, Chahredine Berriah
Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat