De son côté, Sory 2 Keira, chargé de communication de l’Agence Nationale de sécurité Sanitaire (ANSS) a mis l’accent sur la fermeture des mosquées et l’ouverture des marchés. Une situation qui fait couler beaucoup d’ancres et de salives. En effet, certains citoyens fustigent la fermeture des mosquées alors que les marchés sont ouverts. « Nous avons écouté les religieux. Ils ont dit que la prière collective est conseillée mais elle n’est pas irréversible. S’il y a une situation de crise comme celle que nous traversons, vous êtes permis de faire vos prières chez vous. Nous nous sommes dits qu’il n’est pas possible de fermer nos marchés. Si on ferme les marchés, les gens auront du mal à s’approvisionner. Les marchés ont un caractère vital, donc obligatoire dans le quotidien de la population. Si on se permettait de fermer les marchés, les familles guinéennes ne pourront pas résister. Alors que la prière peut s’effectuer en famille » a-t-il indiqué.