SAGES CONSEILS. Je ne suis pas un équilibriste, et je refuse de croire que la vulgarité et la violence sont des solutions à nos maux. Je crois profondément à la construction citoyenne et civique, un processus basé sur le respect, la responsabilité et l’engagement.
Quand je crois en mes idées, je les exprime avec le plus grand respect. Dans ma conception de la vie publique, avancer, c’est comme conduire une voiture : chaque outil a son rôle pour nous aider à bien nous diriger.
Le tableau de bord, c’est notre conscience et notre capacité à observer. Il nous montre où nous en sommes et les ajustements nécessaires pour avancer en toute sécurité.
Le pare-brise, c’est notre vision du futur. Elle nous permet d’anticiper les défis et de ne pas nous laisser distraire par les obstacles passés ou inutiles.
L’accélérateur, c’est notre détermination. Il faut de l’énergie pour avancer, mais avec mesure, car trop de vitesse mène souvent à des erreurs.
Le frein, c’est la maîtrise de soi. Dans la vie publique, savoir ralentir ou s’arrêter est parfois le meilleur moyen d’éviter un accident.
Le volant, c’est notre responsabilité et notre pouvoir de choix. Il nous permet de fixer une direction et de garder le contrôle, même face à des virages imprévus.
Le démarreur, enfin, représente l’initiative et le courage. Rien ne commence sans une volonté d’agir.
Tout comme un chauffeur prudent, je crois en une conduite réfléchie, respectueuse et responsable dans la vie publique. La vulgarité et la violence ne font que créer des accidents, alors que la construction citoyenne bâtit des routes durables pour nous tous.
Ma conviction est simple : mieux conduire, c’est mieux vivre ensemble.
Soninké Diané
Citoyen
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