Des acteurs de la société civile membres du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) étaient ce jeudi 04 juin devant la presse à Conakry. L’Objectif était de dénoncer la gestion de Abdourahmane Sanoh, Coordinateur de la structure qu’ils qualifient de « mauvaise » et de prise de décisions « de manière unilatérale ».
Cette sortie de ces activistes est liée à un montant de trente mille dollars US, que le FNDC aurait obtenu à travers des contributions de ses membres sur le plan national et internationale.
«Nous nous attendions à une remise en cause évidente et profonde de M. Sanoh et de toute l’équipe dirigeante du FNDC, pour enfin associer l’ensemble des antennes ainsi que les jeunes membres actifs en Guinée, pour poser un diagnostic serein et réaliste afin de redéfinir des nouvelles stratégies, face à un pouvoir hargneux et sanguinaire. Les membres des antennes de l’intérieur et de l’extérieur du pays ainsi que les autres contributeurs, n’ont jamais reçu un quelconque rapport financier de la structure. A noter qu’il y’a plus de 30 milles dollars récoltés sur la cagnotte en ligne alors que le mouvement a de nombreux blessés et prisonniers qui sont dans le besoin. Pourquoi cet argent est toujours bloqué? », s’est s’est interrogé Ibrahima Keita de la 3ème Dynamique.
Selon ces jeunes frustrés, Abdourahmane Sanoh a écarté l’implication de la diaspora dans la définition des stratégies de lutte. «La prise de décision du coordinateur du FNDC est unilatérale dans le fonctionnement des antennes, plus particulièrement au niveau de la diaspora en France, en Allemagne, aux Etats Unis et en Belgique. Le refus d’associer la diaspora dans la définition des stratégies de lutte en écartant ainsi les idées pertinentes de nos compatriotes de l’étranger» a-t-il dénoncé.
À noter que ces conférenciers sont des acteurs de la Jeunesse Citoyenne, de l’Union pour la Démocratie et le Développement, du Mouvement ELAZOLAGA, du Mouvement Won Na Keri 2020, de la 3ème Dynamique et de l’ONG Citoyens pour la Défense des Acquis de République.
Aissatou Diallo