Trop souvent, dans notre histoire, les dérives ne sont pas venues uniquement de ceux qui gouvernent. Elles sont aussi venues de ceux qui, par leurs silences hier et leurs cris d’aujourd’hui, ont confondu engagement et agitation.
Nous devons être vigilants, oui. Exiger de la rigueur, oui. Mais sans jamais franchir la ligne de la déraison, de la provocation ou de l’anarchie.
La Guinée a besoin d’hommes et de femmes de paix, mais aussi de cohérence et de mémoire. Que chacun s’interroge : que faisions-nous hier ? Que faisons-nous aujourd’hui ? Et que transmettrons-nous demain ?
L’histoire jugera chacun, non pas seulement sur ses mots, mais sur sa capacité à bâtir.
Soninké Diané
Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat
