Le 22 novembre 1970, cela fera exactement 55 ans que notre pays, la Guinée, a été victime d’une agression barbare commanditée par l’impérialisme et sa ramification d’alors basée en Guinée. Plus de 530 Guinéens ont été sauvagement tués. C’était un dimanche, à 2 heures du matin. Ce jour-là, au large de Conakry, six bateaux de couleur grise, sans immatriculation, avec à leur bord plus de quatre cents hommes puissamment armés, ont accosté pour attaquer notre pays et tenter de faire basculer le régime en place.
Le vaillant peuple de Guinée fut attaqué. Il se leva. Et il le fit comme un seul homme, sous la direction éclairée de l’homme du 28 septembre, dont le nom seul suffisait à semer la panique chez l’ennemi : le camarade Ahmed Sékou Touré. Il résista aux forces impérialistes et colonialistes. Après de longues et farouches luttes, les ennemis furent tous mis en déroute ; certains furent arrêtés et exécutés par la suite par le peuple de Guinée.
Pour des raisons subjectives et admissibles, certains tentent de falsifier cette page douloureuse de notre histoire. Mais cela se comprend. Chaque dirigeant africain qui donne du fil à retordre à l’Occident est accusé de tous les maux afin de le faire détester. Son histoire est falsifiée et il est présenté comme un monstre, un paria. En revanche, quel que soit le comportement d’un président ou d’un dirigeant africain, s’il sert leur cause, il est présenté comme un saint, même s’il a commis des crimes abominables. Incompris au départ par nombre d’Africains, l’histoire donne aujourd’hui raison au président Sékou Touré. L’Afrique se réveille.
Que l’âme de toutes les victimes de cette agression barbare et inhumaine repose en paix. Amine !
Sayon MARA, Juriste
Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat
