Dur, dur d’être journaliste pigiste. Pour cause, des journalistes mauritaniens travaillant comme pigiste pour le compte des médias d’Etat, demandent à être salariés. Pour ce faire, ces hommes et femmes viennent de lancer une campagne sur les réseaux sociaux pour se faire entendre. .
700 journalistes pigistes mauritaniens – qui travaillent pour le compte de ces trois (3) médias d’Etat mauritaniens : Radio Mauritanie, Almouritaniya TV et AMI (Agence Mauritanienne d’Information – se plaignent de leurs difficiles conditions de travail non salariés, parce qu’ils sont pigistes. Comprenez bien qu’un pigiste est un journaliste rémunéré à la tâche (par exemple au nombre de caractères ou de pages pour un rédacteur, à la durée dans l’audiovisuel). Et pour cause, ils demandent à changer de statut de journalistes pigistes pour devenir des journalistes «salariés»
Une campagne pour se faire entendre
Des journalistes pigistes pour ne pas dire des journalistes précaires, qui souffrent de la précarité salariale, sont également mal protégés, mal considérés par leurs rédactions … Ils ne veulent plus continuer à travailler comme pigiste. Pour changer la donne, ils ont fait un sit-in. Mieux, ils viennent de lancer une campagne sur les réseaux sociaux pour se faire entendre au plus haut sommet de l’Etat. Selon des sources concordantes, certains de ces journalistes travaillent comme pigiste depuis plus de 10 ans.
Lala Aicha Housseine Camara