Adam Dicko s’adresse à la jeunesse malienne : « Faire le bilan de sa vie c’est commencer à la gouverner, à lui donner un nouveau départ. »

Notre cerveau est une machine extraordinaire que l’on peut améliorer, entraîner et rendre plus performant. Il faut prendre conscience que c’est à nous de décider de changer, de créer notre propre parcours. Car à vouloir voler trop bas on finit par se fixer des objectifs modestes et des rêves médiocres. On passe alors, sa vie à rêver de la vie qu’on aurait pu avoir.

Notre quotidien prend le dessus et nous devenons passifs, nous laissons les événements avoir une emprise sur nous. Nos talents, notre potentiel ne s’expriment plus, nous n’utilisons guère plus de 10% de nos capacités.

Il faut Entamer un travail sur soi pour changer ce qui peut et doit l’être. Apprendre à se connaître, savoir quels sont nos valeurs, nos talents, nos aptitudes… Choisir qui l’on veut être et s’efforcer de le devenir. Faire le bilan de sa vie c’est commencer à la gouverner, à lui donner un nouveau départ.

Nous ne sommes pas nuls, ni corrompus encore moins incompétents, nous sommes ce moteur de changement dont le Mali a besoin. N’acceptons de personnes de nous rabaisser, de nous dénigrer juste pour pouvoir continuer à piétiner notre présent et notre avenir comme il l’a toujours été.

Il ne s’agit point d’un conflit de génération car ceci n’a aucun sens, il s’agit là pour les jeunes d’être des acteurs et non au cœur des politiques publiques, de se prendre en charger et de jouer un autre rôle que celui de simple suiveur.