Ibrahima Chérif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Etienne Soropogui, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Bah ont été auditionnés à la Direction de la Police Judiciaire (DPJ) depuis la sortie médiatique de Sidy Souleymane N’Diaye, Procureur du TPI (Tribunal de la Première Instance) de Dixinn annonçant l’ouverture d’une procédure contre ces derniers. Les uns et les autres sont accusés par ledit procureur «de proférer des menaces troublant la sécurité et l’ordre public»
Ousmane Gaoual Diallo, Etienne Soropogui, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Bah, qui sont librement venus en compagnie de leurs avocats répondre à la convocation des autorités judiciaires, ont été bien évidemment auditionnés par les officiers de la DPJ. Et ils y sont restés en garde-à-vue nonobstant cette déclaration de Me Salifou Béavogui à la presse : «Ce sont de simples montages, le dossier est vide. Nous pensons qu’ils sont tout simplement inquiétés pour leur opinion politique. En réalité, le dossier est vide» Et ils y sont encore et toujours.
Quant à Ibrahima Chérif Bah, vice-président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), qui a été arrêté chez lui et conduit à la DPJ pour être auditionné, il a été transféré au TPI de Dixinn pour être finalement conduit et placé en détention provisoire à la Maison Centrale de Conakry, ce vendredi 13 novembre 2020. Et les quatre autres personnes, qui sont en garde-à-vue après avoir été auditionnées, pourraient connaître le même sort que le vice-président de l’UFDG. Comme pour ainsi dire que la machine judiciaire est en train se mettre en marche en République de Guinée après les violences post-électorales, qui ont secoué la Guinée et ébranlé son tissu social. .
Hadja Saran Camara