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Algérie : Le migrant, une source de richesse et d’opportunités

Farafinainfo.com – Actu Sociopolitiques Africaines – Le 18 décembre est [la journée internationale de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.]

En cette occasion, le syndicat National Autonome des personnels de l’Administration Publique (SNAPAP-CGATA) tient à exprimer sa «solidarité envers tout travailleur algérien migrant dans son exil et tout migrant étranger en Algérie, quelle que soit sa situation administrative, et croit par ailleurs, que le migrant reste un levier puissant qui contribue au développement du pays de destination et pour son pays d’origine ».

 Et d’estimer « Pas de partenariat stratégique avec les pays de l’Afrique, sans l’acceptation de l’intégration du subsaharien en Algérie. Le 18 décembre de chaque année marque la journée internationale de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. En plus des nombreuses Conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), qui visent à protéger les travailleurs migrants, la convention onusienne du 18 décembre 1990, entrée en vigueur en 2003, il y a vingt ans, reste l’instrument international le plus approprié pour les millions de travailleurs migrants dans le monde ».

Ledit syndicat rappelle que «L’Algérie est traversée par des flux migratoires provenant des pays du subsahara, depuis plus de vingt ans, au même titre que tous les pays de l’Afrique du Nord, et de ce fait, le Gouvernement Algérien doit cesser définitivement de considérer l’arrivée et le passage de ces milliers de migrants comme une menace et un problème à la sécurité nationale, il n’en est rien, bien au contraire, ces migrants sont une source de richesse et d’opportunités sans égales pour le pays, il faut juste que les compétences civiles du pays se saisissent pleinement de la gouvernance de la migration ».

 Le SNAPAP regrette, en outre, que «le plus grand pays du continent, n’a à aucun moment associé la recherche scientifique dans les études du phénomène migratoire en Algérie, et ce depuis plus de 20 ans. Bien que, des populations subsahariennes de plusieurs nationalités se sont installées par dizaines de milliers, et que plus d’une centaine de millions d’heures de travail en noir dans le BTPH et dans l’agriculture, ont été exécutées par la main d’œuvre subsaharienne, que ce soit dans le nord ou le sud du pays, rien n’a inquiété la curiosité scientifique des dizaines de centre de recherche spécialisés dans le pays».

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 La sonnette d’alerte est tirée « C’est plutôt grave et extrêmement dangereux de savoir que la gestion de la migration au plus haut niveau de l’état repose que sur des Bulletins de renseignement quotidiens (BRQ) d’une police de proximité de quartier, et sur des théories du complot de certains politologues négrophobes qui se prétendent des spécialistes en la migration »

. Le syndicat, inquiet,  considère avec regret que « l’initiative louable algérienne de doter l’Agence de coopération internationale pour la solidarité et le développement d’un milliard de dollars US à l’Afrique soit sapée par des violations graves et répétitives sur les travailleurs migrants subsahariens lors des opérations de refoulement aux frontières (expulsions collectives). Les arrestations basées sur la couleur de la peau qui visent les africains, y compris les réfugiées et demandeurs d’asile sous mandat HCR, sont menées avec violence  haine… »

Enfin, le Snapap interpelle le Gouvernement à «promouvoir une politique migratoire de régularisation des travailleurs migrants en situation administrative irrégulière, qui s’intègre totalement dans la réalisation des objectifs du développement durable 2030 des Nations Unis, notamment l’ODD 16, pour la promotion de sociétés pacifiques et de la lutte contre toutes les formes de violence et de crimes ».

Avec notre Correspondant en Algérie, Chahreddine Berriah

 

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