Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG était l’invité de nos confrères de la radio Espace ce jeudi 14 mai 2020. À cette occasion, l’opposant au régime de Alpha Condé a abordé plusieurs questions sur l’actualité nationale.
Tout d’abord, le leader de l’UFDG s’est exprimé sur la position de Mamadou Sylla, qui réclame le poste de chef de file de l’opposition avec 4 députés issus des élections législatives contestées du 22 mars dernier. « Je ne reconnais déjà pas le parlement, comment voulez-vous que je reconnaisse ce qui est issu de cette mascarade du 22 mars. Il m’a reproché de ne l’avoir pas félicité, il a dit que j’étais frustré alors que moi je n’étais pas attaché au poste de chef de file de l’opposition. Moi ma vocation, mon ambition ce n’est pas d’être chef de file de l’opposition, c’est d’être président de la République » a t-il lancé.
Plus loin, Cellou Dalein Diallo s’est exprimé sur l’élection de Amadou Damaro Camara comme président de l’Assemblée Nationale. « La désignation de Amadou Damaro Camara à ce haut poste de responsabilité est pour moi un signe de radicalisation du pouvoir parce qu’il a incarné la violence verbale et a encouragé la répression aveugle des manifestations, il a défendu l’utilisation des armes pendant le maintien d’ordre, il a été un champion de la stigmatisation et de la haine ethnique » a déclaré Cellou Dalein Diallo.
Répondant une question portant sur un éventuel retour de son ancien vice-président à l’UFDG, El Hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo a répondu sans ambages : «Il (Bah Oury) a tourné la page, nous avons tourné la page»
Pour finir, le leader du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) a adressé un message à ces militants et sympathisants. Cellou Dalein Diallo leur demande d’être prêt. « La lutte contre la pandémie est devenue notre priorité bien entendu mais on ne doit pas perdre de vue que nous sommes toujours dans le combat pour le droit pour la démocratie et le respect des droits humains. Votre engagement, votre détermination et votre abnégation ont permis incontestablement de contre les conséquences désastreuses de cette mauvaise gouvernance. Aujourd’hui nous sommes aux portes de la démocratie que nous revendiquons, au seuil de la liberté et de la prospérité auxquelles nous aspirons….Nous devons opposer la force nécessaire qui portera le coup de grâce à ce pouvoir rétrograde et à bout du souffle. Notre victoire ne nous sera pas offerte…. Que chacun se prépare ».
Aissatou Diallo