ÉDUCATION. Alors que l’intelligence artificielle se démocratise, l’Afrique explore son potentiel pour moderniser son système éducatif. Entre opportunités et défis, gouvernements, startups et organisations internationales cherchent à intégrer ces technologies de manière inclusive et éthique.
Par Marwa Sid’Ahmed, Journaliste Farafinainfo.com
L’essor de l’intelligence artificielle (IA) ouvre de nouvelles perspectives pour l’éducation en Afrique. Malgré des défis liés à l’accès à l’électricité et à Internet, de nombreux gouvernements et entrepreneurs s’intéressent à ces outils pour améliorer l’apprentissage et l’enseignement.
Si certaines écoles ne disposent pas encore des infrastructures nécessaires, l’IA est déjà utilisée dans plusieurs pays, notamment en Côte d’Ivoire, où des initiatives de numérisation sont en cours. Les startups africaines développent également des solutions adaptées aux contextes locaux, comme des applications éducatives en langues africaines ou des outils d’orientation scolaire.
Cependant, l’adoption de l’IA soulève des questions éthiques et des inquiétudes liées aux biais algorithmiques. La concentration du développement de ces technologies dans des régions comme la Silicon Valley limite leur représentativité et peut engendrer des discriminations. Pour éviter ces dérives, des experts recommandent d’élargir la formation aux métiers de l’IA et de renforcer la réglementation.
L’UNESCO joue un rôle clé en accompagnant les pays dans cette transition. Elle a publié des recommandations sur l’utilisation de l’IA dans l’éducation et insiste sur la nécessité de préserver une approche centrée sur l’humain. L’enjeu est de taille : faire de l’intelligence artificielle un levier de développement inclusif pour l’Afrique, tout en maîtrisant ses risques.
M.S.A
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