La COP30 serait-elle un piège contre les pays en développement ?

Du 6 au 21 novembre 2025, la Conférence des Nations unies sur le climat (COP30) se tiendra à Belém, au Brésil, afin, selon les organisateurs, de discuter des mesures prioritaires à prendre pour lutter contre le changement climatique.

Après avoir maltraité et détruit la nature pour construire ou développer leurs pays, les dirigeants, les scientifiques, les organisations non gouvernementales et la société civile des grandes puissances se sont soudainement rendu compte de l’impact des changements climatiques sur l’humanité et ont pris conscience que la vie sur Terre était confrontée à des menaces existentielles. Ils exigent désormais des mesures draconiennes de la part du reste du monde, notamment des pays sous-développés et en développement, afin de corriger leurs erreurs. Pourtant, ces pays ont également besoin de se développer.  Que faire ? L’Afrique doit-elle continuer à se soumettre au diktat des grandes puissances ?

Derrière leurs discours ronflants, les grandes puissances continuent de développer l’énergie nucléaire, de forer des puits de pétrole, d’exploiter des mines de charbon et de polluer l’environnement.

Les populations africaines ne doivent pas continuer à payer la facture des pyromanes qui se font passer pour des pompiers. Que les grandes puissances laissent les pays en développement se développer, et ensuite, nous sauverons le monde ou l’humanité ensemble.

Sayon Mara, Juriste

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