Ousmane Sonko ou la personnification de la conviction et de l’éloquence – par Khalil D. Kaba

Dans un paysage politique souvent miné par les reniements, les calculs de couloirs et les fidélités à géométrie variable, Ousmane Sonko s’est imposé comme l’un des rares hommes publics dont la parole semble encore porter le poids d’une conviction. Chez lui, l’éloquence ne sert pas à masquer le vide : elle traduit un engagement profondément enraciné, forgé dans la constance, parfois même dans l’adversité.

Ce qui frappe chez Sonko, ce n’est pas seulement son verbe, mais la cohérence entre le discours et l’action, une qualité devenue si rare qu’elle en paraît presque subversive. Là où d’autres n’ont plus que des slogans, il réussit à articuler une pensée politique structurée, un projet national articulé, et une critique de l’ordre établi qui ne se contente pas de dénoncer : elle propose.

On peut ne pas partager sa vision, on peut la discuter,  c’est le propre de la démocratie  mais l’on ne peut nier que Sonko a réintroduit dans le débat public sénégalais une parole politique puissante, sans filtre, sans calcul, sans compromission. Une parole qui dérange, parce qu’elle touche les nerfs sensibles d’un système habitué à la docilité et à l’hypocrisie de façade.

 

 

Par Khalil Djafounouka Kaba

 

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