On nous a appris ces derniers jours que le nombre de travailleurs sur le chantier de Simandou qui avoisinait les 60.000 employés, s’est réduit à environ 45.000 à ce jour.
Il n’en fallait pas plus pour que des thuriféraires du sensationnel négatif et destructif s’emparent des vuvuzuellas pour ameuter la populace sur un soi-disant drame national de licenciement massif et de chômage généralisé.
Eh bon Dieu ! Qu’est-ce que je suis sidéré et à la fois déçu de la malhonnêteté que je perçois dans les déclarations de certains guinéens à propos de ce dossier !
Tout le monde sait parfaitement que le nombre de personnes qui creusent les tranchées pour construire un chemin de fer par exemple, ne pourra plus rester le même après le passage des derniers wagons de la première locomotive. La masse d’ouvriers qui construisent les maisons des cités, les gares ou les jetées du port, ne pourra plus être gardée en l’état à la fin des travaux. Tous les maçons, menuisiers, plombiers, électriciens ou peintres qui ont édifié ma maison doivent-ils rester dans ma cour après la fin du chantier ?
Pourquoi des guinéens s’acharnent-ils à récupérer, sans aucun scrupule, cet état de fait normal dans tout projet de construction pour braquer les émotions populaires contre ce Simandou de tous nos rêves ?
Allah laaa, ce pays est traumatisant des fois !
Par Tabouna Sylla
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