Les Ivoiriens tiennent désormais leur président de la République en la personne d’Amadou Gon Coulibaly, du moins le futur président s’il est confirmé dans les urnes le 31 octobre 2020. Certaines personnes veulent d’ores et déjà entrer dans ses bonnes grâces. Et d’autres, qui y sont depuis belle lurette, veulent y rester pour toujours. Vivement l’Afrique des troisièmes mandats …
Amadou Gon Coulibaly a écrit sur sa page facebook « Ce matin, à mon arrivée au bureau, j’ai été accueilli par toute mon équipe venue me féliciter suite au choix du RHDP qui s’est porté, hier, sur ma modeste personne pour diriger une équipe après la décision du Président de la République de ne pas se porter candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.
Il a, par contre, décidé d’être aux côtés d’une nouvelle génération et de l’encadrer afin de continuer l’œuvre qu’il a entreprise et dont le bilan est si éloquent.
Personne, ne peut avoir la prétention de remplacer le Président Alassane Ouattara. C’est une équipe avec des compétences et des qualités diverses qui sera mise en place.
Il sera aux côtés de cette équipe, pour donner des conseils avisés et ouvrir son carnet d’adresses afin de pérenniser la confiance qu’il a inspirée et qui a permis à la Côte d’Ivoire d’enregistrer des progrès depuis 2011. Il sera également là, pour faire en sorte que la communauté internationale, les investisseurs, les Ivoiriennes et les Ivoiriens continuent d’avoir confiance en notre gestion.
L’étape de la désignation du candidat vient d’être franchie. Le plus dur reste à faire. Nous sommes dans un pays de démocratie plurielle, il y aura de nombreux autres candidats de partis politiques et des candidats indépendants. Chacun pourra expliquer, pendant la campagne, ce qu’il ambitionne de faire pour le pays pendant les cinq prochaines années. Ce sera une compétition au cours de laquelle j’aurai besoin de tout le monde.
J’ai adressé mes remerciements aux membres de mon cabinet et à l’ensemble du personnel de la Primature : le directeur de cabinet, les conseillers spéciaux, les conseillers techniques, les secrétaires, pour leur disponibilité et leur abnégation au travail qui nous ont permis de relever les défis auxquels le pays était confronté au moment de ma nomination à la Primature.
A cette époque, il y avait deux possibilités : soit j’échouais et le Président aurait constaté qu’il a donné la chance, certes à quelqu’un qu’il porte dans son cœur, mais que celui-ci n’a pas la capacité de diriger un État. Il en aurait tout naturellement tiré les conséquences. C’est un homme de rigueur. Il n’aurait pas été complaisant.
Soit je réussissais et à ce moment-là, il se dit : « je le porte dans mon cœur, il est fidèle, il est loyal, mais il peut aussi diriger ».
Tous ensemble, nous avons, au cours de ces trois années, relevé les défis et donné des résultats satisfaisants au Président de la République. Nous avons travaillé collectivement, nous avons travaillé dur pour répondre aux préoccupations de nos compatriotes. Forts de ces résultats, nous en sommes là aujourd’hui ! Je ne suis qu’un chef d’équipe à la Primature ; ce sont nos résultats qui ont fondé la décision du Président de la République.
J’ai exhorté l’équipe à maintenir le cap et à continuer le travail. En effet, il y aura des élections, la pré campagne et la campagne demanderont du temps. Dans cet intervalle, le pays doit continuer de tourner ; les Ivoiriens sont là, leurs préoccupations ne s’arrêtent pas.
Nous devons faire en sorte que pendant cette période, l’action gouvernementale ne s’arrête pas non plus.
Nous devons tous ensemble réfléchir, pour voir comment nous organiser au mieux, afin de continuer à engranger des résultats jusqu’au mois d’octobre car ceux-ci seront également déterminants dans le choix des Ivoiriens.
Hadja Fanta Touré