Jeune, dynamique et engagée, Aminetou Mint Bilal a plusieurs casquettes : membre du Conseil consultatif de la Jeunesse de l’Union Africaine, membre du Comité technique d’orientation sur les minéraux stratégiques en Mauritanie et présidente de l’ONG Selfie Mbalite. Mieux elle a activement battu campagne pour le président Mohamed Cheikh El Ghazouani. Dans cet entretien, elle en parle …
Quel enseignement tirez-vous de la campagne présidentielle mauritanienne de juin 2019 ?
La campagne présidentielle s’est déroulée dans le calme et la sérénité. Les différents (6 au total, ndrl) candidats ont pu faire leurs campagnes comme à l’accoutumé dans l’ensemble. Certes, il y a eu une crise postélectorale du fait que certains voulaient profiter de l’occasion pour semer la discorde entre nos compatriotes mauritaniens. Heureusement, la situation a été maitrisée très rapidement. La Mauritanie est au-dessus de tous.
A quel moment de cette campagne vous avez compris que votre candidat était en train de gagner face aux 5 autres candidats ?
J’ai battu campagne pour le candidat du pouvoir Monsieur Mohamed Cheikh El Ghazouani. Beaucoup d’initiatives ont vu le jour durant cette campagne. Plus de 300 initiatives pour soutenir El Ghazouani. C’est ce qui lui a valu le surnom « le candidat du consensus national ». A ce moment précis, j’ai compris qu’on était sur la bonne voie tout en sachant que rien n’était gagné d’avance.
Etre candidat du Pouvoir ou de l’Opposition est-ce avantage ou un inconvénient ?
Nous sommes en démocratie, et chaque citoyen remplissant les critères d’éligibilité peut se porter candidat à la présidence de la République. Je ne pense pas qu’il y ait un avantage ou un inconvénient dans la mesure où chacun doit battre campagne et convaincre les citoyens de son programme.
Un président a été « élu » dès le 1er tour de cette élection présidentielle, qui a fait forcément des heureux et des malheureux n’est-ce pas ?
Oui, c’est tout à fait normal qu’après une élection présidentielle qu’il y ait des heureux et des malheureux. C’est tout à fait légitime, nous sommes en compétition et il y a toujours un gagnant et un perdant. Les sympathisants et militants sont soit satisfaits ou déçus, car ils ont travaillé tous pour leur candidat, mais à la fin il faut un gagnant.
Pensez-vous que le président élu prendra en compte les préoccupations de tous ses compatriotes même ceux et celles qui n’ont pas voté pour lui ?
Oui parce qu’il est le président de tout un peuple et non celui de ses sympathisants ou militants. D’ailleurs le président élu, Son Excellence Mohamed Cheikh El Ghazouani s’engage dans son programme à prendre en compte toutes les préoccupations de ses compatriotes sans distinction. Nous avons tout à gagner dans cela.
Avez-vous un message de paix à lancer à vos concitoyens au sortir de cette campagne présidentielle très difficile ?
Ce pays qui est la Mauritanie est au-dessus de tous et de tout. Unissons-nous pour son unité, pour son développement et sa prospérité. J’appelle tous mes compatriotes mauritaniens à œuvrer dans ce sens pour le bien de la patrie.
Entretien réalisé par Camara Mamady