Ce jeudi 1er avril 2021, Me Jean Alfred Mathos – Président de la Commission d’Audit de la FGF (Fédération Guinéenne de Football), Féguifoot pour beaucoup de personnes – était l’invité de l’émission «On refait le monde» de nos confrères de Djoma TV pour évoquer le prochain congrès électif de la présidence de la Féguifoot, reporté au 14 mai 2021…
Un congrès électif qui mettra forcément aux prises deux candidats déclarés: Mamadou Antonio Souaré, le Président sortant de la FGF et Kerfalla Person Camara, qui a récemment annoncé sa candidature à cette élection de la présidence de la Féguifoot.
«La majorité des membres statutaires de la Féguifoot, qui ont élu le président Mamadou Antonio Souaré il y a quatre ans, sont effectivement comptables de son bilan. Et c’est très difficile qu’ils puissent voter contre lui », a révélé Me Jean Alfred Mathos, président de la Commission d’Audit de la Féguifoot. Et cet ancien Président de Horoya Athlétic Club (HAC), qui a passé la main à Antonio Souaré après avoir passé vingt (20) ans aux commandes des Rouge et blanc de Matam de marteler sans cesse: «Il est très difficile de démettre quelqu’un qu’on a élu il y a 4 ans. Antonio et KPC, qui sont deux grands mécènes qui apportent beaucoup au football guinéen, sont complémentaires». «Cette élection à la présidence de la Féguifoot mettra en face deux personnes, qui évoluent dans le monde footballistique, responsables des instances du football et propriétaires de club, défendront leur bilan. Donc, ce sera bilan contre bilan ! »
«Tous ceux, qui font des bruits, sont des alimentaires»
Répondant une question relative des soutiens voire supporters de ces grands mécènes, qui se battent pour la présidence de la Féguifoot, Me Mathos a dit sans aucune diplomatie : «Nous connaissons tous ceux, qui font des bruits, sont des alimentaires.» Comme pour ainsi dire que les hommes, femmes et enfants font des bruits à des fins alimentaires. Évoquant l’appel du Pr.Alpha Condé, Président de la République de Guinée demandant aux deux candidats déclarés «de dire à leurs partisans de mettre la balle à terre et de jouer calmement», il n’a pas manqué de souligner: «Il ne faut pas franchir la frontière entre la politique et le football»
Hadja Saran Camara