Bouya Konaté, Président UDIR (Union pour la Défense des Intérêts républicains), était, ce mercredi 31 mars 2021, l’invite de l’émission «On refait le monde» de nos confrères de Djoma TV pour commenter les propos tenus du Pr. Alpha Condé, Président de la République de Guinée, dans les colonnes de Jeune Afrique et autres sujets de l’actualité guinéenne.
«Quand on dit une élection présidentielle, c’est vraiment une élection présidentielle et non une élection ministérielle. Nous avons pris part à une élection présidentielle et non à une élection ministérielle», a laissé entendre Bouya Konaté, le malheureux candidat du parti UDIR à la présidentielle guinéenne du 18 octobre 2021 pour écarter toute l’idée faisant croire qu’il aura pris part à l’élection présidentielle pour pouvoir obtenir un poste ministériel. Et de marteler : «Personne n’est venue accompagner personne dans cette élection présidentielle» comme si ses propos ne suffisaient pas pour convaincre ses interlocuteurs journalistes qui ont prêté ce propos au Président de la République : «Les dix autres candidats se sont présentés à l’élection présidentielle pour pouvoir obtenir un poste ministériel dans le gouvernement. Si je voudrais être ministre, j’allais militer dans le RPG Arc-en-ciel pour faire la propagande comme certaines personnes»
«Il n’y a que deux candidats : Cellou et moi»
Et pourtant, on se souvient encore et toujours de cette déclaration du candidat Alpha Condé: «Dans cette élection présidentielle du 18 octobre 2020, il n’y a que deux candidats : Cellou et moi. Toute personne, qui votera pour autre personne (que moi), a voté pour Cellou»
Les deux sortes d’oppositions : l’opposition des partis et l’opposition du peuple
Répondant une question relative à la main tendue du Pr. Alpha Condé à son opposition, le leader des défenseurs des intérêts républicains a dit et redit sans ambages : «Une main tendue vide n’intéresse personne» tout en ajoutant que le Président de la République n’est pas sur le chemin du dialogue, car il est dans une dynamique de démolition de son opposition, mais il doit comprendre qu’il y a deux sortes d’oppositions : l’opposition formelle, les partis politiques et l’opposition de la rue, le peuple). Rien ne peut arrêter cette seconde opposition. Et le Chef de l’Etat devrait le savoir.
Hadja Saran Camara