El Hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) et autres leaders politiques et responsables des ONG de la société civile regroupés sous la bannière du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) avaient dit à qui veut l’entendre qu’ils ne reconnaîtront jamais la nouvelle Constitution et les institutions issues du double scrutin du 22 mars 2020.
« Après avoir trahi son serment de respecter et de faire respecter la Constitution de 2010 sur la base de laquelle il a été élu par deux fois, après avoir défié le peuple de Guinée et organisé son référendum contesté et ensanglanté, en exposant délibérément son peuple à la pandémie du Covid-19, Alpha Condé promulgue une Constitution différente de celle qu’il prétend avoir fait adopter par le peuple lors de la mascarade du 22 mars. » C’est ainsi que l’ancien Premier-Ministre du défunt Général Président Lansana Conté a pris part au débat de la « falsification » de la nouvelle Constitution sur les réseaux sociaux. Et Cellou Dalein Diallo de poursuivre sa dénonciation en ces termes: « Cette substitution frauduleuse du texte validé par sa Cour constitutionnelle par un autre texte mieux adapté à ses besoins du moment est une illustration éloquente de son mépris pour l’Etat de droit et la démocratie, définitivement ensevelis sous les décombres de son obsession maladive du pouvoir. »
Les observateurs de la scène politique guinéenne se posent des questions après cette sortie médiatique sur les réseaux sociaux du désormais ancien Chef de file de l’Opposition républicaine pour dénoncer la « falsification » d’une constitution qu’il a dit ne jamais la reconnaître. Attendons de voir plus clair les jours à venir !
El Madios Ben Chérif