Farafinainfo.com Actu Sociopolitique – Dr. Faya Lansana Millimouno, président du BL (Bloc Libéral), était, ce mardi 28 juin 2022, l’invité de l’émission «On refait le monde» de nos confrères de Djoma TV pour passer en revue la dernière actualité guinéenne singulièrement le dialogue politique inclusif entamé sous l’égide de Mohamed Béavogui, Premier Ministre / Chef du Gouvernement de la Transition
«(You can’t build a bridge to get nowhere) c’est-à-dire vous ne pouvez pas construire un pont pour nulle part. Quand vous construisez un pont, c’est pour aller quelque part ! Aujourd’hui, nous n’avons pas de Constitution c’est un fait ! Vous comprenez lorsque le CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement) est arrivé, on a applaudi, et ils (membres du CNRD) ont dit que : la Constitution est suspendue. Quelle est la Constitution qu’on a suspendue ? Celle de 2020 ! Le FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution), il s’est formé pour quelle Constitution ? C’est pour la Constitution de 2010 !», dit sans ambages le leader du BL qui s’est battu contre le troisième mandat avant de rappeler pour ceux et celles qui ne le savent peut-être pas : «Je suis membre fondateur du FNDC, donc c’est une démagogie de continuer à défendre une Constitution qui est morte, il y a longtemps. Il faut se mettre à jour».
La nouvelle opportunité à saisir
Et d’évoquer la présente opportunité à saisir : «Aujourd’hui, on utiliserait mieux notre temps et mieux nos énergies à penser à l’élaboration de la nouvelle Constitution. Voilà, l’opportunité, qui se présente au lieu de défendre une Constitution, qui n’existe plus depuis longtemps. Nous qui avons été membres fondateurs du FNDC, qui avons combattu pour empêcher qu’il ait une autre Constitution qui ouvre la voie à un 3ème mandat pour le Prof. Alpha Condé. Lorsqu’on n’a pas pu et que le référendum ait lieu effectivement en mars 2020. Certains membres fondateurs du FNDC ont été aux élections en vertu de la Constitution de 2020. Pourquoi cela doit encore constituer à nous hanter jusqu’à la fin du temps ? Pour nous, c’est derrière nous. Ce qui est important aujourd’hui, c’est quelle Constitution nous allons produire pour notre pays, qui va nous servir et qui va servir les générations futures».
Hadja Saran Camara