«Je suis une jeune femme mauritanienne parmi tant d’autres», dit-elle modestement, mais pas vraiment Fati Sy. Nous comprenons bien sûr votre modestie et rappelons que vous êtes une Reine de beauté, qui ira défendre les très belles couleurs de la République Islamique de Mauritanie au Concours Miss ECOWAS International. Rencontre avec une beauté, qui a une tête bien faite sur les épaules. Entretien …
Qui est Fati Sy ?
Je suis une jeune femme mauritanienne parmi tant d’autres. Être née d’une mère mauresque et d’un peulh m’a donné la chance d’être imprégnée des deux cultures. Comme tous les jeunes de ma génération, je suis remplie d’ambitions et de rêves. Et je me réveille tous les jours avec la soif de les accomplir. Le chemin sera long, mais je me dis toujours que la vie ne serait pas aussi intéressante si tout était acquis en un claquement de doigts. Je suis passionnée par la philanthropie, car moi, nul bonheur ne peut surpasser celui que l’on a lorsque nous partageons nos bénédictions avec notre prochain. Voir le sourire sur les lèvres des plus démunies et de savoir que j’y ai contribué, est un sentiment qui vaut toutes les richesses du monde.
Parlez-nous de votre parcours scolaire et universitaire jusqu’à l’obtention de votre diplôme au Liban ?
J’ai fait tout mon parcours scolaire (maternelle, primaire, collège et lycée) au Petit Centre Nouakchott, Mauritanie puis j’ai vécu 3 ans au Liban où j’ai décroché mon diplôme BBA (Bachelor in Business Administration).
Diplôme en poche, j’imagine que vous allez rentrer au bercail ou bien vous allez poursuivre vos études ?
Pour le moment, je compte retourner dans ma très chère patrie, la Mauritanie, car moi, comme on le dit souvent : « On n’est jamais mieux que chez soi ». Pour ce qui est de poursuivre mes études, je compte bien le faire si tout se passe comme prévu, Inch’Allah.
Avez-vous des appréhensions en rentrant au pays ?
Pas du tout ! Je suis très heureuse enfin de pouvoir rentrer au pays. Beaucoup de projets m’y attendent et j’ai hâte d’y aller les entamer.
Qu’est-ce qu’on pourrait vous souhaiter en revenant chercher du boulot au pays ?
Ce que vous pourriez me souhaiter, c’est de pouvoir prendre les bonnes décisions et trouver le travail qui me conviendra le mieux.
Quelle question aimeriez-vous répondre que nous n’avons pas posée ?
Je finirai plutôt avec l’une de mes citations préférées, qui est celle du célèbre poète latin Horace qui dit et, je cite « Carpe diem, quam minimum credula postero », qui veut dire en français «Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain». Cette citation peut porter à confusion, car beaucoup pense qu’elle incite à être insouciant ou négligeant par rapport à l’avenir, mais personnellement je lui ai attribué un autre sens. Je dirais plutôt qu’elle nous rappelle que dans la vie, rien est acquis, il faut donc parfaire son présent tout en profitant de la vie sans se surcharger les pensées avec le futur.
Entretien réalisé par Camara Mamady