MESSAGE. Mes chers compatriotes,
Le 2 Octobre de chaque année, nous célébrons, dans la joie, l’anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance.
Nous sommes tous fiers et flattés d’être les enfants de ce pays qui a voté massivement, le 28 septembre 1958, NON à la domination étrangère et OUI à l’indépendance.
C’est bien cet acte posé par notre peuple fier et uni qui a réellement déclenché le processus de décolonisation du continent africain que notre jeune Etat avait courageusement soutenu et accompagné parfois au prix du sang de ses enfants.
C’est le moment de rendre hommage aux pionniers de notre indépendance, à nos diplomates et nos soldats qui n’ont rien ménagé pour soutenir les mouvements de libération africains et l’ANC qui se battaient pour la décolonisation du Continent et contre l’Apartheid en Afrique du Sud.
Notre pays, qui a été le fer de lance de la reconquête de la liberté et de la dignité de l’Afrique, est confronté aujourd’hui à un risque majeur de remise en cause des droits et libertés de notre peuple ainsi que de ses acquis démocratiques.
Nous devons tous nous rassembler comme le 28 septembre 1958 pour défendre, par tous les moyens, ces valeurs sérieusement menacées par la junte qui règne aujourd’hui sur notre pays.
Nous devons exiger et obtenir à tout prix le retour à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élections inclusives et crédibles dans le strict respect des dispositions de la Charte de la Transition que le Général Mamadi Doumbouya a juré de respecter et de faire respecter.
C’est le seul moyen d’être dignes de nos devanciers et de mériter l’estime et la fierté des générations futures.
Par Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée)
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