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Chrétiens, Chrétiennes,
Chers frères et sœurs ,
Chers amis du Christianisme,
En ce dimanche 31 mai 2020, en ouvrant ma Bible de Jérusalem, je suis tombé sur le premier verset du Psaume 42 :
« Comme languit une biche
Après les eaux vives,
Ainsi languit mon âme
Vers toi, mon Dieu. »
Je crois y avoir trouvé une explication à certains moments de nostalgie que je ne parvenais pas à comprendre. En effet, quand nous pensons à nos parents disparus, à notre enfance lointaine, aux bons moments passés qui ne reviendront plus, il nous arrive d’être habités de nostalgie, et même de mélancolie. Nous sommes à la fois joyeux et bizarrement tristes, quand les heures profondes du passé resurgissent dans notre mémoire.
Mais comment expliquer ces moments étranges où quelque chose nous manque, sans qu’on ne soit capable de savoir exactement quoi ? J’espère que cela vous est déjà arrivé : vous sentez, au plus profond de vous-mêmes, que quelque chose ou quelqu’un qui n’a pas de nom particulier, vous manque. Et vous avez une espèce de nostalgie infinie.
J’ai justement découvert, en méditant sur ce 1er verset du Psaume 42 du roi David, que c’est Dieu qui pèse ainsi sur notre mémoire. Sans visage, innommable, inconcevable et infini, Dieu nous rappelle sa présence quand notre âme languit vers l’inconnu, c’est-à-dire cherche l’Eternel.
Oui, chers frères et sœurs, chaque fois que nous sentirons un désir, sans savoir ce que nous désirons, sachons que c’est Dieu qui nous appelle ainsi à la prière et à l’action de grâces ! Nous serons comme cette biche qui a soif et qui ne trouve pas d’eau, mais qui cherche une source. Et la source est en nous-mêmes, car Dieu le Créateur, a sa trace en chacune de ses créatures.
Oui, Chers Frères et Sœurs, prions sans cesse et pratiquons la charité. Soyons toujours en présence de l’Eternel ! Bon jour du Seigneur à tous !
Votre, en communion dans le Christ,
Guillaume Kigbafori Soro