Les concertations entre les nouvelles autorités guinéennes et les forces vives révèlent l’ampleur des pressantes attentes dans le domaine social. En effet la demande sociale longtemps étouffée s’exprime à travers différentes contributions écrites. Que faut-il faire ou proposer…?
Il faut se garder de tenir des promesses sans une réelle capacité de les honorer. Aussi, il est nécessaire de hiérarchiser les problèmes sociaux qui affectent la population, d’en faire l’inventaire pour élaborer en relation des partenaires bi & multilatéraux un programme d’urgence .Le CNRD tiraillé entre plusieurs sollicitations doit fixer le cap pour se libérer et éviter d’être la proie des jeux classiques de positionnement et de restauration des privilèges d’hier. Les Guinéens attendent et retiennent leur souffle.
Il faut se hâter sans aucune précipitation en politique, la période de grâce n’est jamais longue, car les impatiences peuvent être légitimes. Frappé par les répressions, les épidémies et la mauvaise gouvernance économique et sociale les Guinéens sont fatigués et sont dans une profonde précarité. Il ne faut pas l’oublier !
Par Bah Oury, Président UDRG (Union Démocratique pour la Renaissance de la Guinée)