Guinée : Diaka Camara, la réponse très responsable de la journaliste inspirante

«Dans un monde idéal où la bienveillance devrait être le fondement de notre coexistence, je suis profondément troublée et indignée par l’émergence croissante de cruauté et de méchanceté délibérées. Il semble que l’aspiration à l’épanouissement individuel et à une contribution positive à la société soit de plus en plus compromise.

Doit-on véritablement accroître la souffrance collective en nous attaquant mutuellement ? La réponse devrait être un refus catégorique. Cependant, récemment, une campagne malveillante a atteint des sommets inquiétants d’inhumanité. Une vidéo à caractère intime, faussement associée à ma personne, a été diffusée sans scrupules. Des individus malveillants ont sciemment choisi une vidéo provenant d’un site pornographique étranger, exploitant une vague ressemblance physique pour insinuer ma participation. Leur objectif est clair : me discréditer, m’humilier et porter atteinte à ma réputation.

Cette action dépasse l’entendement. Elle révèle non seulement un manque manifeste de vérification des faits, mais surtout une intention délibérée de causer du tort. Comment peut-on se complaire dans une telle bassesse, visant délibérément à détruire l’image et la dignité d’autrui ?

Je m’insurge contre cette cruauté. Il ne s’agit pas simplement d’une attaque personnelle, mais d’une atteinte aux valeurs de respect, d’empathie et de solidarité qui nous unissent. Nous devons collectivement refuser de tolérer de tels comportements et travailler en faveur d’une société où la compassion et l’entraide prévalent sur la haine et la malveillance. Il est impératif de mettre fin à la propagation de la haine et de se rappeler notre humanité commune.

 À ceux qui ont célébré cette situation, je souhaite la paix intérieure et l’apaisement, afin que vous puissiez manifester davantage de compassion et de bonté envers votre prochain.

 À ceux qui m’ont soutenu de près ou de loin, que la bienveillance vous soit rendue par le Tout-Puissant.»

 Par Diaka Camara

 

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