Ce que je crois !
Citoyennes et citoyens de Guinée, chers compatriotes,
Alors que nous approchons de la date du 31 décembre, une échéance marquée par des débats et des tensions, il est de notre devoir, en tant que patriotes, de nous poser une question fondamentale : quelle Guinée voulons-nous construire pour nous-mêmes et pour les générations à venir ?
Depuis l’indépendance, notre pays a traversé des périodes d’espoir, de défis et parfois de fractures. Aujourd’hui encore, nous faisons face à une période cruciale de notre histoire. La transition en cours est une opportunité rare pour repenser les fondements de notre nation. Mais elle ne pourra aboutir que si nous faisons preuve de responsabilité, de patience et d’engagement collectif.
Le 31 décembre : une date importante, mais pas une fin en soi
Beaucoup considèrent cette date comme une limite, une fin de parcours. Permettez-moi de vous rappeler une vérité essentielle : au-delà du 31 décembre, la Guinée demeurera. Ce pays, notre maison commune, ne saurait être réduite à une échéance.
La construction d’une nation forte et stable ne se fait ni en un jour, ni à travers des confrontations, mais par le dialogue, la solidarité et le sens du devoir.
À mes frères et sœurs leaders politiques et sociaux, aux autorités, je vous invite à réfléchir profondément à la portée de vos paroles et de vos actes. Chaque discours, chaque appel, chaque action porte des conséquences.
Soyons des bâtisseurs et non des démolisseurs. L’histoire retiendra de nous non pas ce que nous avons revendiqué, mais ce que nous aurons fait pour préserver l’unité, la paix et l’avenir de notre pays.
À mes compatriotes de toutes les régions et de toutes les communautés, souvenons-nous que la République de Guinée est au-dessus de nos différends. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise.
Face aux défis, nous devons nous tenir debout, ensemble, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises dans notre histoire.
Je lance un appel solennel à toutes les parties prenantes : citoyens, aux autorités en charge de la destinée de notre pays, leaders religieux, responsables politiques, organisations de la société civile. Renonçons à toute forme de violence, de défiance de confrontation. Privilégions le dialogue, la compréhension mutuelle et le respect des institutions. L’avenir de notre pays dépend de notre capacité à placer l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans.
Au-delà des échéances, le 31 décembre marquera résolument une étape dans notre histoire, mais ce n’est pas la destination finale. L’essentiel, c’est de poser les bases d’une Guinée démocratique, unie et prospère. Une Guinée où chaque enfant pourra rêver et réaliser son potentiel, où chaque citoyen pourra vivre dans la dignité et la paix.
Chers compatriotes,
L’histoire nous observe. Elle jugera chacun de nous sur notre capacité à protéger notre nation dans ces moments décisifs. Ensemble, choisissons d’être des artisans de la paix, des constructeurs d’une Guinée forte et stable.
La lourde charge de la nouvelle réalité du pays incombe au Président de la République, le Général de Corps d’Armée, Son Excellence Mamadi DOUMBOUYA.
Que la sagesse, la raison et l’amour de notre pays nous guident dans cette période critique.
Vive la Guinée !
Vive la paix et l’unité nationale !
Soninké DIANÉ
Citoyen.
Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat
