Guinée, Opinion : A propos des acteurs politiques majeurs cités dans les affaires incriminées (Aimé S. Mansaré)

+ Quelles réactions et quelles conséquences pour les leaders concernés?

Quelles fautes ont-ils commis?

Je m’interroge sur des attitudes d’Improvisation, d’Imprévisibilité, de pro activité manquée, d’inintelligence politique, d’immoralité ou peut être d’insouciance de la part de ces barrons de l’échiquier politique guinéen.

De toute évidence chers compatriotes , tout reste à croire qu’ils auront chacun été inconséquents pour n’avoir pu éviter en amont de leur passé de dignitaires cette plongée spectaculaire et aussi légère dans ces affaires peu éthiques en étant perchés au sommet de l’État en oubliant de savoir qu’en politique les appréhensions sur les manquements éthiques sont aussi foudroyantes que les infractions juridiques.

Pour les jeunes qui sont aujourd’hui aux affaires, j’aimerai leur rappeler ce postulat inaliénable:  »Nul ne doit ignorer qu’un potentiel engagement en politique d’un haut commis de l’État exerçant au plus haut sommet de l’État a pour préalable indéniable l’éthique puis la loi car même quand cette dernière vous en donne l’autorisation, l’éthique pourrait vous rattraper et vous démolir politiquement . Éloigner vous des biens publics car leur appropriation légale ou illégale par un homme politique reste interprétée par le peuple sous l’angle éthique

En effet , une acquisition légale de n’importe quel patrimoine de l’État par un homme politique qui a occupé de hautes fonctions au moment de l’acte draine indubitablement des appréhensions éthiques d’ordre individuel et collectif surtout quand le patrimoine induit des interprétations ayant trait à l’histoire glorieuse d’une Nation, les conséquences aux effets multiplicateurs restent énormes et peuvent consumer les hommes politiques les plus redoutables.

Même quand les lois controversées du pays l’admettent plus ou moins, il prudent pour tout haut placé de l’Etat désireux de s’aventurer en politique de s’enligner de tels privilèges qui représentent toujours pour le future de  » bons cadeaux empoisonnés’’.

Pour le cas des biens de l’État, en dépit de la dérogation pour les biens privés brandie par les concernés, j’estime personnellement que ces acteurs politiques devraient par anticipation non seulement libérer les lieux mais aussi s’abstenir à une judiciarisassions trop médiatisée de l’affaire.

C’est à ce titre que j’ai plus apprécié l’attitude de l’ancien président de l’assemblée qui est sorti sans même enlever ses meubles.

Quand on est homme politique proche du pouvoir, il faut savoir marquer les avances stratégiques quand tout semble chamboulé!

A leur place, j’aurai quitté en laissant tous ces investissements à l’honneur du peuple de Guinée pour lequel je me bats si c’est le cas.

Les effets politiques d’une telle attitude auraient eu plus d’ampleur et de bénéfice auprès du peuple que de vouloir donner des justifications juridiques qui plombent l’éthique avec ses effets sur le peuple.

Que ALLAH sauve ce pays;

 Aimé Stéphane MANSARE Expert consultant en Sciences sociales du développement