Hommage à Ely Ould Abdalla : Une belle plume au service du commun des mortels s’est cassée

Notre confrère Ely Ould Abdalla nous a quittés la nuit du 27 Ramadan. Celui qui m’appelait intimement  »TRA » était aimable et très humain. Ely, qui était directeur de rédaction du journal CHAAB en 1983, m’a encadré après ma sortie de l’ENA. L’homme était méthodique, rigoureux et surtout professionnel. Il aimait la perfection. Il aimait le travail bien fait. Celui, qui fut mon chef hiérarchique, m’a appris avec attention toutes ces qualités de la profession. Ely m’a en quelque sorte ‘’adopté’’. Ely, qui m’estimait beaucoup m’invite un jour dans son bureau et me propose une bourse d’étude pour le Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) de Paris. Je n’étais ni son promotionnaire ni de sa tribu ni de sa wilaya. Il l’a fait parce qu’il était un homme juste. Je retiens encore de lui cette anecdote quand je franchissais, pour la première fois, la porte de son bureau au journal CHAAB : quand je me suis présenté à lui, il me répond un peu ébahi « c’est toi Baba dit Dianfa Traoré mais à lire ton nom avant de te voir je te croyais un homme géant avec un physique bizarre. Depuis lors, il m’appelle ‘’TRA’’. C’est un frère, un ami, un confrère, un professionnel, un grand homme qui nous a quittés créant ainsi un vide dans le paysage médiatique national. Je veux tout dire d’Ely mais malheureusement les mots ne viennent pas…

Mes condoléances les plus attristées à la famille éplorée, à ses proches et surtout à Fatma Mint Ghoubba, aux enfants et à mon confrère Ahmed Ould Cheikh.

Qu’Allah le Tout Puissant l’accueille dans son Saint Paradis Al Virdaws Al aala et que la terre lui soit légère.

Inna lillahi we inna ileyhi rajioune

Baba Dianfa Traoré, Journaliste