Instituts français en Afrique : Didier Awadi « interdit » de s’y produire !

Farafinainfo.com – Actualités Culturelles Africaines – Didier Awadi, artiste-rappeur/ producteur sénégalais, est une forte voix panafricaine qu’on ne présente plus en Afrique et au-delà de l’Afrique. Sinon dire qu’il est co-fondateur du groupe de rap PBS (Positive Black Soul), le premier groupe de rap africain créé en 1989.

Mieux, le rappeur sénégalais n’a pas du tout sa langue dans sa poche et ne cesse de défendre «son» continent noir, certes, mais cela ne fait pas de lui est «raciste» ou/et «anti-français» pour qu’il puisse déclarer «Persona non grata» des Instituts français en Afrique. «On est indésirable en tout cas dans certains lieux européens. J’ai appris récemment qu’il y avait une note dans les instituts français qui interdit mes spectacles et donc c’est avec une grande surprise, une grande tristesse, parce qu’on veut me faire passer pour un raciste ou quelqu’un qui attise le sentiment anti-français et c’est aux antipodes de ce que je suis. Étant moi-même un métissage culturel et génétique, je ne peux pas être raciste et je ne permets à personne de me traiter de la sorte», a-t-il ainsi vendu la mèche chez nos confrères de RFM (Radio Futurs Médias)

«Je n’attends pas ces instituts pour vivre … »

Et le co-fondateur du groupe de rap PBS de dire haut et fort : «S’il y a une note que je n’ai pas lue, mais qui existe, ça vient de l’intérieur et je dis que je ne laisserai pas ça passer, parce que je trouve que c’est trop. Je n’attends pas ces instituts pour vivre quand même, mais je ne veux pas qu’on me fasse passer pour ce que je ne suis pas. Je ne demande rien à ces instituts», tout en affichant sa volonté de continuer à faire ce qu’il sait faire le mieux. «De toute façon, je vais continuer mon travail. Je peux certes ne pas faire mes spectacles dans ces instituts français ici, mais en septembre, je vais faire mon spectacle à Paris. Ils n’ont pas les clés de ma vie. Je vis très bien. Seulement, je démens ce qu’ils veulent m’assigner, car ce n’est pas correct»,

Hadja Fanta Touré