De mémoire de guinéen, jamais une Presse n’a été aussi partiale, aussi tendancieuse dans le traitement de l’information que ce Groupe de médias très malheureusement parmi les pionnières, tant au sein de la Presse écrite qu’au niveau de celle de l’audiovisuelle. Il est de toute évidence que celle de l’audiovisuelle (Radio dont il est question à présent) n’ait pu endurer assez longtemps la sévérité inflexible d’un environnement concurrentiel sauvage et cette foire d’une Presse totalement livrée à elle-même, avouons-le !
En effet, quand on fait un tour dans cette Radio, il est loisible de lire une des célèbres citations rappelée par une icône du monde des médias en Guinée, Mme Sanassa Diané (ancienne journaliste de West African Radio, BBC, Directrice Maison de la Presse à Colèyah et de la fondation Rio Tinto) lorsqu’elle affirme : « On ne fait pas la radio pour soi mais pour les autres ! » Fin de citation.
Loin de cette belle assertion, des journalistes de ce médium s’étaient totalement inscrits aux antipodes de ce sage conseil prodigué par Madame Sanassa. À y entendre certains, il était particulièrement difficile voire impossible de faire la différence entre ces homme de média (soumis à une certaine éthique) et des communicants, pour ne pas dire propagandistes d’un Parti politique dont le caractère et les relents communautaires sont de notoriété.
La trame tant au niveau du satirique du lundi (journal papier) et radio, comme rappelé ci-haut, a toujours été celle de noircir ou ternir l’image du héros national et père de l’indépendance de la Nation guinéenne qu’est le « Syli», le Camarade Ahmed Sékou Toure, Responsable suprême de la révolution guinéenne d’Antar.
En pleine communion d’idées avec des renégats comme cet écrivain-ethno controversé de notre époque, Thierno Monenembo ,et le scélérat de la plume ,l’éternel gamin dans la pensée ,l’individu Bah Mohamed Lamine qui a poussé le curseur de l’insolence et de la bêtise jusqu’à aller s’en prendre à l’une de nos meilleures amazones et figure de proue de l’émancipation de la gente féminine guinéenne et africaine auprès de ses illustres devancières comme Maman Jeanne Martine Cissé, je veux nommer Hadja Saran Daraba Kaba ,respectée et vénérée mère de Docteur Ibrahima Khalil Kaba, Ministre des Affaires Étrangères et des Guinéens de l’Etranger qui ,comme une tradition familiale, est en train de marquer d’une touche particulière notre diplomatie et lui redonner toutes ses notes de noblesse par la vison éclairée de son père spirituel et géniteur politique ,le Professeur Alpha CONDE.
Un dicton populaire nous enseigne que lorsque par le dénigrement, la calomnie ou la malfaisance, vous faites du tort aux autres, quand la justice divine tarde, il est sûr et évident qu’elle est allée loin dans la brousse, pour avoir cette massue implacable et irrésistible qui écrasera le crâne du malfaisant « !
La fermeture de cette caisse à résonance des antirévolutionnaires et dans une certaine mesure des réfractaires au CHANGEMENT (si cher aux guinéens) est-il le début ou la première marche de cette inexorable descente aux enfers pour ce Groupe de Presse qui se nourrit en énergie propagandiste et en répande?
Sanction que méritent les mandants de cette cause perdue (que nous connaissons du premier au dernier et des plus célèbres aux anonymes) blottis dans l’ombre et qui tirent sur les ficelles sous ce manteau éhonté de Presse que nous patriotes et démocrates respectons.
Enfin, pour une fois la Presse guinéenne fait sa vraie mue avec cette très bonne nouvelle !
Sayon MARA, Juriste