L’Edito, le «Prix Cultura» : Babacar, tu le mérites plus que quiconque !

[L’Editorial de Camara Mamady] – Farafinainfo.com

Babacar Baye Ndiaye est une personne de commerce très agréable et facile. Il fait partie de très rares journalistes culturels mauritaniens dont les techniques de narration des événements culturels imposent le respect à ses confrères : un journaliste – reporter qui est passionné par son travail et qui prend à cœur le souci du petit détail pour informer juste et vrai ses lecteur.rice.s.

  • «Le monde ne s’est pas fait en un jour», Babacar Baye Ndiaye non plus. Ce reporter passionné est le fruit d’un travail acharné de tous jours, de toutes les semaines et depuis plusieurs années. Justement l’autre avait bien évidemment raison de clamer haut et fort : «Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion». Sa passion pour le journalisme l’a conduit sur le terrain culturel disons dans le monde culturel, un monde si ingrat, mais s’y est frayé un chemin plus que glorieux en faisant des reportages en terrain périlleux et s’est fait un nom dans le monde médiatique en République Islamique de Mauritanie sous la houlette de deux grands journalistes mauritaniens : Cheikh Tidiane Dia et Mohamed Ould Mohamed Lemine, qui sont respectivement Directeur de Publication et Rédacteur en Chef du Rénovateur Quotidien, Cridem s’est très vite imposé dans le paysage médiatique mauritanien et est devenu, sans aucun doute, le «Carrefour de la République Islamique De Mauritanie), comme l’indique l’interprétation de son sigle : CRIDEM, mais fondateur, Claude Kheloua, a vraiment mis du temps et n’a pas lésiné sur les différentes techniques argumentaires pour s’attacher les services de Babacar Baye Ndiaye, jeune journaliste prometteur, qui a fini par prendre ses cliques et ses claques, et quitter Le Rénovateur Quotidien pour rejoindre la rédaction du Cridem.org. Et il en est devenu son Administrateur Général après le décès de son fondateur-webmaster Mohamed Kheloua Nouredine dit Claude K (Que son âme repose en paix)

Des sacrifices consentis

Carlou D devait venir se produire à Nouakchott, précisément à l’ancienne Maisons des Jeunes.  Et Babacar Baye se donnait un mal fou à me présenter cet artiste-danseur, artiste et chorégraphe sénégalais, qui a été désigné «Meilleur Artiste-Musicien sénégalais» en 2009. «Il était danseur du groupe de rap sénégalais Positive Black Soul (PBS), qui est composé du très célèbre duo sénégalais : Didier Awadi & Duggy-Tee», essayait Babacar Baye Ndiaye de me convaincre de venir couvrir le concert «Tu pourrais faire un papier pour L’Obs (Sénégal)» sans savoir que la promotrice Awa Fall m’avait rencontré par le truchement de ma sœur bien aimée Soya Watt, qui est désormais Mme Babacar Baye Ndiaye. Et Awa m’a dit avec insistance : «Je compte sur toi pour donner un bel écho médiatique à mon événement culturel et artistique». Je ne sais vraiment pas celui ou celle qui a osé titiller l’orgueil masculin en attestant : «Ce que femme veut, Dieu le veut», mais je sais pertinemment que cette personne si inspirée n’avait pas du tout tort. La salle du spectacle de l’ancienne de Maison des Jeunes était archicomble. Le public attendait le début du concert, les jeunes rappeurs, qui devaient jouer la première partie dudit concert, ont décidé de quitter les lieux tout en invitant le public à les suivre. C’est ainsi que Carlou D entre en danse … et la suite dans cet article.

CONCERT A NOUAKCHOTT : Carlou D met à ses pieds les Mourabitounes

Cet article n’a été pas apprécié par certains rappeurs et a fait couler beaucoup d’encre et de salive. D’autres ont souhaité me passer à tabac, mais ils ne me connaissaient même pas donc je ne faisais pas dos rond, mais je fais mienne cette citation de Léon Zitrone : «Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L’essentiel, c’est qu’on parle de moi». Et ils ont parlé de moi toute la semaine tout en évoquant le concert. Babacar a perdu son appareil numérique dans cette folle ambiance et ne pouvait pas faire des photos. Et il était plus préoccupé à retrouver son outil de travail qu’à prendre des notes pour son prochain papier. Le présumé coupable «idéal», qui était tout trouvé, était malheureusement un jeune policier. Mais la soirée culturelle du journaliste a été gâchée par le vol de son nouvel appareil numérique.

Après l’effort, le réconfort.

Babacar Baye Ndiaye est devenu une belle plume connue et reconnue en Mauritanie. Ses efforts finissent par être récompensés par les  acteurs et promoteurs culturels. Il a remporté le «Prix Noukshort Film 2008 (Ex SENAF, semaine nationale du Film» pour la promotion du Cinéma en Mauritanie puis le «Prix Assalamalekoum Festival 2012» pour la promotion de la culture en Mauritanie. Des prix comme s’ils en pleuvaient encore et toujours. «C’est avec une immense fierté et une grande joie que je vous adresse  cette lettre au nom du Commissariat Général du Prix Cultura, cérémonie  de récompense du journalisme culturel», informe le Commissaire Général  du « Prix Cultura »

 Lisez la lettre pour en savoir davantage ….

 

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