Par Chahredine Berriah
Depuis le froid causé principalement par les déclarations belliqueuses de Macron concernant l’histoire de l’Algérie en affirmant qu’elle «s’est construite sur une rente mémorielle, entretenue par le système politico-militaire” en questionnant l’existence d’une « nation algérienne » avant la colonisation, le régime algérien s’est lancé dans une « communication à distance » avec l’ancien colonisateur… par des réactions « diplomatiques » précipitées : après le refus du survol des avions militaires français à destination du Sahel, le rappel de son ambassadeur à Paris, la rupture unilatérale de contrats avec des sociétés françaises, voilà que des ministres de Tebboune, trois pour le moment, leurs structures internes d’utiliser la première langue nationale et officielle, l’arabe, dans leurs correspondances.
Et l’on parle de remplacer le français par l’anglais. Du jour au lendemain. Du cafouillage et un recul dramatique en perspective dans tous les secteurs, dans le sens où l’administration algérienne est francisée.
« Une décision assimilée à une punition » estiment, avec fierté démesurée, les pro système dictatorial algérien.
Le plus curieux, le chef de l’Etat désigné Tebboune, en premier, s’exprime en français dans ses interventions avec sa presse. Pareil pour les membres de son gouvernement, âgés, choisissent cette langue dans leurs sorties sur le terrain, quand ils en font.
Dans son édition du 22 octobre dernier, le journal Le Monde a dénoncé l’hypocrisie des dirigeants algériens en écrivant « En public, les dirigeants algériens insultent la France, en off ils la supplient pour inscrire leurs enfants au Lycée International français d’Alger Alexandre Dumas ” et de les enfoncer davantage, en précisant que ces dirigeants “ exercent de fortes pressions sur les principaux responsables de l’Ambassade de France à Alger pour inscrire leurs enfants”
Dans une tentative de faire diversion, les dirigeants algériens veulent jouer sur la fibre patriotique du peuple, lui faire oublier ses malheurs, les injustices, son avenir sombre…
La réponse de ce peuple, c’est ses jeunes qui prennent les barques quotidiennement pour quitter un pays commandé par une pègre mafieuse. Une mafia qui, dans un premier temps, ferait mieux, pour gagner un peu en crédibilité, de renoncer à ses biens en France et de rapatrier sa progéniture installée dans les grandes villes de l’Hexagone…
C.B pour Farafinainfo.com