L’indiscipline dans la circulation en Guinée : Un véritable calvaire pour les usagers !

A Conakry, il faut se lever de bonne heure pour pouvoir rejoindre plus vite son lieu de travail pour éviter les bouchons et autres aléas de la circulation en terre guinéenne : l’indiscipline des chauffeurs de taxi et de mototaxi qui continuent de régner en maître sur les voies publiques dans la capitale guinéenne. Et certains citoyens usagers ne sont en reste de cette situation. Ceux et celles, qui ne se lèvent pas tôt pour diverses raisons, souffrent évidemment tout au long du trajet. Des citoyens racontent leur calvaire de tous les jours… 

«Tôt le matin, j’embarque dans un taxi pour aller à l’université Général Lansana Conté de Sonfonia. La circulation est fluide jusqu’à Hamdallaye. Il y a moins d’embouteillages à Kipé jusqu’au Centr’Emetteur. A l’école française, il y a beaucoup d’embouteillages à cause des parents d’élèves qui n’évitent pas de se garer n’importe où et/ou n’importe comment sur la chaussée en empêchant les autres usagers de se frayer un chemin, qui se plaignent évidemment de cette situation», se lamente une étudiante en partance pour l’université. Et Aliou Sow, installé à bord du taxi, de renchérir : «L’école-là nous fatigue tellement ! C’est toujours comme ça, chaque matin ici. Ils ont leur parking, mais ils ne se garent jamais sur leur parking! Pourtant cette route est petite pour s’y garer.»  

                                                     Un taxi-moto pressé cogne un taxi

De Lambanyi à Yataya, les véhicules et les motards circulent plus vite, car il y a moins d’encombrement sur la voie publique. Près de l’école professionnelle sur une ruelle, un motard très pressé est venu cogner un taxi. Et le chauffeur du taxi, qui était très en colère, est descendu de son taxi pour régler son compte. Bien que fautif, le motard ne se laisse pas faire. Ces personnes en viennent aux mains et ont bloqué la circulation.  Heureusement qu’une personne est intervenue pour raisonner ces deux conducteurs. A quelques encablures, d’autres gens cherchent encore et toujours à s’embarquer à bord des véhicules sans succès.

 Odine Bitki