Farafinainfo.com – [L’interview découverte : une jeune femme & sa passion] – Par son métier de photographe, Mariem Haidara poursuit son parcours en multipliant les projets. Jeune photographe engagée, Mariem encourage les jeunes femmes à se lancer dans un métier qui offre de nombreuses opportunités, à condition de se donner les moyens.
Entretien réalisé par El Madios Ben Cherif, journaliste.
« En 2021, j’ai été Miss university Africa Mauritania, au Nigéria »
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots aux lecteurs de Farafinainfo.com, le site panafricain d’informations générales ?
Bonjour l’Afrique, je m’appelle Mariem Haidara, une jeune mauritanienne. Je suis photographe, scénariste et cadreuse. En 2021, j’ai été Miss university Africa Mauritania, au Nigéria. Actuellement, je suis la fondatrice de Queen photography.
Parlez-nous de votre parcours scolaire et professionnel ?
J’ai fait mes études primaires à l’école Amadou Hampaté Bâ de Nouakchott, en Mauritanie. En ce qui concerne mes études secondaires et la Terminale, je l’ai fait à l’école El Baraka et El Vaida de Nouakchott. Après un échec au bac, j’ai suivi une formation continue des ateliers cinéma puis j’ai fait de l’autodidaxie sûr l’audiovisuel, la photographie, etc. J’ai fait aussi une formation en ligne et présentielle sur le Motion Design avec NetInfo et Hadina rimtic en partenariat avec l’OIF.
« Au début, je le faisais juste pour y gagner quelque chose. »
D’où vous est venue cette passion pour la photographie ?
Cette passion que j’ai pour la photographie à vrai dire, c’est venu en l’exerçant. Au début, je le faisais juste pour y gagner quelque chose. Avec le temps, c’est devenu une véritable passion et là, je le fais même si j’en gagne rien, je le fais parce que j’aime le faire.
« Je suis une personne dynamique, sérieuse et très professionnelle quand il s’agit de mon travail. »
Comment êtes-vous devenue photographe professionnelle ?
A mon avis, je dirai que c’est grâce à la confiance que j’ai en moi et ma façon de travailler, c’est ce qui a fait de moi une photographe professionnelle. Je suis une personne dynamique, sérieuse et très professionnelle quand il s’agit de mon travail.
Avec quels médias travaillez-vous actuellement ?
J’ai travaillé avec Financial Afrik, un organe de presse, d’ailleurs je travaille toujours avec eux .
Quel regard portez-vous sur les autres reporters photographes en Mauritanie ?
Le regard que je porte sur les autres reporters photographes en Mauritanie, il y a des professionnels qui connaissent bien leur métier et qui le font bien Mach’Allah. Comme il y a aussi d’autres qui sont des débutants qui doivent vraiment faire l’effort et avoir leur propre style de photographier.
Avez-vous une association, si oui parlez-nous de son existence ?
Pour le moment, je n’ai pas encore ma propre association, mais je suis membre de deux associations : Children’s joy (pour la protection de l’enfance) et Rimtalent (pour promouvoir le talent des jeunes artistes mauritaniens).
Avez-vous des contacts avec les reporters-photographes d’autres pays ?
Oui, je connais des reporters photographes basés au Sénégal, au Nigeria et aux USA.
Est-ce facile d’être photographe indépendante en Mauritanie ?
Bon c’est facile et ce n’est pas facile. Étant jeune femme photographe indépendante qui fait un métier plus exercer par les hommes surtout chez nous c’est pas facile, ça demande le courage, la confiance en soit et avoir du caractère. Pour certains c’est beau de voir une femme photographe et pour d’autres ils le voient autrement.
Aujourd’hui en Mauritanie, peut-on vivre de son métier de photographe ?
Pour certains OUI. Il suffit juste de s’impliquer et bien faire son travail.
Avez-vous fait une exposition de photos en Mauritanie ou ailleurs ?
Je n’ai pas encore organisé une exposition de photographie, mais dans un avenir proche Inch’Allah.
Avez-vous un message à faire passer ou un souhait à formuler pour conclure cet entretien ?
Je lance un message aux jeunes femmes qui souhaitent se lancer dans la photographie ou l’audiovisuel, je vous demande juste d’avoir confiance en vous et de croire en vos compétences. C’est un métier passionnant que tout le monde peut faire, il suffit juste d’avoir un objectif clair et de se lancer. Merci Farafinainfo.com pour cet entretien, merci pour l’intérêt que vous portez à mon travail.
El M. Ch
Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat