Dans quelques mois, les Mauritaniens iront aux urnes. Les problèmes et les défis sont nombreux. Seul Allah peut prédire ce qui se passera lors des prochaines élections ! Les principaux défis à relever sont : la cohabitation, l’éducation, la santé, la pauvreté, la gestion, les salaires. La table des matières est longue, qu’Allah nous pardonne ainsi que toutes nos prières pour la paix et le salut de notre Prophète Mohamed, a noté un internaute.
Un autre: « Mon pays est comme un moule à fromage, dans lequel les forts prennent la plus grande moitié, et les faibles se taisent sur leur droits, de peur que le moule ne meure avant eux ».
Les élections qui devraient avoir lieu fin 2023 s’inscrivent dans le contexte politique, avec le consensus des parties prenantes d’une part, à quelques exceptions près, et la partisanerie de la négativité et de la vulnérabilité des citoyens au processus électoral d’autre part.
Des inquiétudes sont également apparues, notamment la volonté du pouvoir de contrôler les organes électoraux. La lutte pour la désignation des membres de la CENI est un exemple éloquent de ce thème.
Toutes ces questions et préoccupations font donc partie d’un vieux climat démoniaque caractérisé par des rivalités tribales et raciales et des discours de haine, suscitant des inquiétudes quant aux violentes manifestations post-électorales.
L’environnement postpandémique difficile pourrait entraver le bon déroulement des élections, justifiant des boycotts de certains partis, suivis de manifestations pacifiques.
Enfin, le gouvernement, en collaboration avec ses partenaires de développement technologique, peut contribuer à apaiser le climat électoral et à prévenir les violences post-électorales qui pourraient enflammer tout le pays.
Ahmed Ould Bettar, Journaliste & Directeur d’Edition Rapide Info