Dans une tribune imbibée d’insolence et d’animosité, Monsieur Bah Mamadou Lamine, puis qu’il s’agit bel et bien de ce sexagénaire dont l’ethnocentrisme n’est plus à démonter, s’est attaqué vulgairement à Hadja Saran Daraba. Une vulgarité qui frôle la démence.
Coutumier de la falsification de l’histoire de notre pays et de l’offense contre des personnalités de meilleure naissance que lui, comme il sait le faire chaque fois qu’il prend un verre de trop, ce piètre chroniqueur au journal Le Lynx trouve le malin plaisir de gribouiller dans ses moments de gueule de bois.
Loin de moi une quelque intention de tenir compagnie avec ce birbe qui se plait souvent dans cette extravagance dans laquelle il trouve du réconfort, je tiens tout juste à lui rappeler que le respect d’un Chef, d’une femme et d’un ainé font partie des valeurs cardinales de notre société.
Aucun homme réfléchi ayant du respect pour sa mère et ses sœurs, ne peut tenir des propos tenus par cette raclure à l’endroit de cette brave maman dont le parcours éloquemment bien rempli, force l’admiration de tous. Ils sont si graves et si irresponsables qu’il faut être du spécimen de ce journaliste au service d’une cause subjective pour les tenir.
Mais, comme on le dit souvent chez nous en forêt, tout est une question de naissance dans cette vie. Un homme issu d’une basse classe ne peut qu’agir de la sorte. Quel que soit son âge ou son statut social, il fait toujours ce que ceux de sa génération éviteraient pour une question d’honneur.
Nous comprenons parfaitement la réaction déplacée de cet individu sans vergogne contre Hadja Saran Daraba.
En effet, cette crapule de la presse guinéenne fait partie de ces renégats, ces individus mal intentionnés, dont le rêve est de voir notre patrimoine commun à feu et à sang. Mais, quoi qu’ils fassent, ils échoueront toujours, car les sacrifices consentis par nos aïeux ne tomberont jamais à l’eau. Ce pays restera toujours debout sur ses genoux.
En clair, que Monsieur Bah Mamadou Lamine agisse de la sorte chaque fois qu’on parle de Sékou Touré, cela est tout à fait compréhensible. Son séjour au camp Boiro fait que le nom de l’homme du 28 Septembre sonne en lui comme quand on siffle dans une trompette à côté d’un chien enragé.
Si ce n’est pas que l’ère blanche a foutu toutes les valeurs sociétales africaines à terre, ce comportement indigne vis-à-vis d’une honnête femme qui, contrairement à cet individu sans repère qui ne cesse de vomir sur nos valeurs aujourd’hui, l’aurait conduit tout droit au fouet.
D’ailleurs, à part invectiver et inciter les gens à la rébellion contre les régimes régulièrement établis, que ce journaliste militant nous dise un seul acte qu’il a bien pu poser dans sa vie pour le bien du pays.
Curieusement, Bah Mamadou Lamine s’étonne de voir Monsieur Ibrahima Khalil Kaba, fils de Hadja Saran Daraba, à la tête du Ministère des Affaires Etrangères et des guinéens de l’étranger.
À la différence de cet homme d’une bassesse rare, Hadja Saran Daraba n’a pas folâtré avec la formation de ses enfants. Elle les a encadrés à telle enseigne qu’ils ont tous réussi, avec succès, leur vie.
En un mot, ayez un peu de retenue et du respect pour les bonnes gens de ce pays, Monsieur Bah Mamadou Lamine. Ce n’est pas parce que vous avez échoué dans votre dégoûtante vie qu’il vous est loisible de cracher sur les bonnes personnes ayant fait quelque chose d’important de leur vie pleine. Seuls vos parents sont responsables de votre échec.
Sayon Mara, Juriste.