L’histoire s’occupe sûrement d’écrire les faits vécus par le commun des mortels, bien que certains s’évertuent à la mouler sans vergogne à leur avantage en présentant certaines icônes comme des amis du diable.
Sékou Touré n’a jamais prôné la haine à ce que je sache dans ce pays lorsqu’on connaît le nombre de cadre malinké qui a séjourné où péri au camp Mamadou Boiro.
Tonton, vous avez longtemps vendu une image sans casquette politique et sans étiquette ethnique à ce peuple et surtout à cette jeunesse qui a grandi avec les crapauds brousse, les écailles du ciel et tant d’autres ouvrages sans se soucier de vos origines.
Mettez-vous au-dessus de toute mêlée car vos enfants n’ont ni ethnie ni patronyme, ils sont guinéens.
Guinéens de Labé, de Faranah, de Gueckedou, de Conakry et de partout.
Arrêtez de tirer sur une ambulance qui bouge, je veux dire arrêter de tirer sur une histoire qui est en marche inexorable et qui impose à chaque couche de notre société la culture du pardon.
Votre fils, votre petit frère Elie Kamano.