Au plus fort de la répression contre les manifestations de contestation de son 3ème mandat, Alpha Condé avait choisi la méthode forte en faisant arrêter et embastiller certains des acteurs politiques les plus en vue. Parmi eux, figurait Ousmane Gaoual Diallo. Ce dernier a été interpellé et conduit à la Maison centrale de Conakry en même temps que Cellou Baldé, Ibrahima Cherif Bah, Abdoulaye Bah et Étienne Soropogui. Mais étant en prison et pendant que ses codétenus supportaient avec dignité leur sort, Ousmane Gaoual Diallo faisait des pieds et des mains pour entrer en contact avec des membres du régime Alpha Condé dans le but d’obtenir des faveurs par rapport aux conditions de sa détention. C’est pour atteindre cet objectif qu’il avait rédigé une tribune appelant au dialogue avec le régime Alpha Condé.
En réalité, sa préoccupation n’était pas la décrispation du climat politique. C’est pourquoi, il n’avait jamais voulu avoir l’avis de son parti politique ou, tout au moins du premier responsable de ce parti, avant la publication de sa fameuse tribune. Pour obtenir son hospitalisation à l’hôpital national Ignace-Deen, il lui fallait entre autres conditions faire acte d’allégeance au régime Alpha Condé. Ainsi, celui qu’on appelait » Görkö Soussaye » n’était en réalité qu’un tigre en papier. Le plus âgé de tous les détenus politiques d’alors, Elhadj Ibrahima Bah, avait supporté avec dignité
Ce n’est donc pas aujourd’hui qu’Ousmane Gaoual Diallo, le pleurnichard, a commencé à montrer sa vraie face aux citoyens.
Le reniement, la volte-face de Ousmane Gaoual Diallo prouve au moins une chose : il y a des opportunistes qui sont prêts à tout y compris les plus humiliantes bassesses Ousmane Gaoual Diallo est sûrement de cette espèce. Il faut s’en méfier.
SEKOU KOUNDOUNO RESPONSABLE DES STRATÉGIES ET PLANIFICATION DU FNDC & MEMBRE DU RÉSEAU AFRIKKI NETWORK