Farafinainfo.com – Actualités Sportives Guinéennes – Abdoul Karim Bangoura, alias AKB, ancien Capitaine du Syli National de Guinée et ancien Conseiller de Mamadou Antonio Souaré, ancien président de la FGF (Fédération Guinéenne de Football) – était, ce jeudi 26 janvier 2023, l’invité de l’émission « Rien à cacher» de nos confrères d’Evasion pour parler de la plainte de Paul Put, ex Sélectionneur National «unilatéralement» limogé par la FGF. Et la Guinée est sommée de payer 3 milliards de Francs Guinéens au Belge.
«La sanction la Guinée de payer cette somme, ce n’est pas une bonne nouvelle pour nous, et ce n’est pas une nouveau. Pour nous qui sommes du milieu, il n’y a rien de nouveau. C’est quelque chose qui était là depuis des années. En tout cas, la FIFA avait demandé de payer, parce que ces dirigeants estiment que le contrat a été résilié de façon unilatérale. Pour cause, la Guinée a été sanctionnée. Moi, ce n’est pas le fait de payer cet argent, qui me dérange de plus, mais Monsieur Paul Put ne mérite pas cette somme. Par rapport tout ce qu’il nous a causés comme problème, il ne mérite vraiment pas cette somme. C’est ce qui me dérange plus», indique cet ex Conseiller de l’ancien président de la FGF, qui était du voyage à la CAN (Coupe d’Afrique des Nation) en Egypte. Et AKB de révéler la raison de limogeage du Belge : «Il ne mérite pas cette somme, parce que tout est parti d’un problème de racket. Je vous confirme il y a bien eu de racket au sein du staff technique du Syli National de Guinée. Je ne parle des joueurs, parce que je n’en connaissais pas et je ne sais s’il en existait. Jusqu’à maintenant, je n’ai aucune nouvelle par rapport à cela. Mais en ce qui concerne le staff d’alors, il existait bel et bien du racket, je vous dis et je confirme qu’il y a bel et bien eu du racket au sein du staff technique du Syli National de Guinée. C’est ce qui a provoqué la révocation du Sélectionneur. A un moment donné, c’est le Capitaine d’alors, Ibrahima Traoré qui m’avait interpellé, parce qu’il était débordé par ce problème. Le groupe commençait en parler. Et j’ai approché l’un des adjoints de Paul Put, qui était racketté par le Sélectionneur. Je le lui ai dit à la descente du bus ne plus rien de payer».
Hadja Saran Camara
